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14 conseils pour faire du sport pendant le ramadan

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La pratique du sport pendant le ramadan peut être très bénéfique pour le corps. Le principal avantage du sport comme le running à jeun est de brûler plus de graisses. Cela vous permet aussi d’améliorer vos performances sur le long terme. Cependant il y a de nombreuses précautions à prendre pour que votre entrainement Jiwok se déroule correctement et soit efficace.

Voici les 14 conseils pour faire du sport à jeun en toute tranquillité.

1-Faire un minimum de sport

Si vous souhaitez faire du sport pendant le ramadan, il est important de pratiquer un minimum avant le début du jeûne. Il est déconseillé de vous lancer à cette période si vous n’avez jamais pratiqué de sport de votre vie.

La course à pied est un travail d’endurance qui puise dans vos réserves. Il faut donc être habitué à ce type d’effort pour pouvoir s’entraîner lors de cette phase de jeune. Si vous êtes vraiment novice, préférerez des sports comme la marche à pied qui est bénéfique pour la santé et moins exigeante avec le corps. Si vous être déjà un coureur, vous pouvez tout à fait continuer vos entraînements à condition de respecter les règles indispensables ci-dessous.

(Pour ceux qui ne font pas le ramadan mais qui se posent des questions sur les entrainements quand vous êtes à jeun, voici les règles à suivre)

2-Boire beaucoup d’eau

Que vous soyez un grand sportif ou non, vous devez bien vous hydrater dès la rupture du jeun et juste avant la reprise le lendemain. Contrairement à d’habitude où il est conseillé de boire un litre d’eau par jour, vous pouvez pendant cette période boire beaucoup plus d’eau en allant jusqu’à un litre et demi d’eau par jour.

Pour être bien hydraté, vous pouvez aussi prendre des douches froides, ne pas vous exposer au soleil et éviter le café ou le thé. Vous avez aussi la possibilité de boire des boissons énergétiques ou des eaux très fortement minéralisées. Attention, en cas de températures particulièrement chaudes, type canicule, vous devez boire jusqu’à 3 litres d’eau par jour.

3-Manger des glucides la veille

Pour garantir un bon entraînement, vous pouvez manger des glucides avec un index glycémique élevé. Choisissez de préférence des pâtes complètes, du riz complets ou d’autres féculents complets.

Ces aliments ont un indice de satiété très important. L’énergie qu’ils apportent est, en effet, assimilée très lentement par votre corps ce qui vous évite d’avoir faim après votre repas. Ce type de repas reconstitue aussi vos réserves musculaires et assure l’énergie suffisante pour une séance de running ou de fitness pendant le ramadan.

4-Dormir au moins 7 heures

Notre corps a généralement besoin d’au moins sept heures de sommeil pour être opérationnel. Cela est d’autant plus indispensable lors du Ramadan. Il est conseillé de ne pas veiller après 23h00. Dans la mesure du possible, essayer de dormir 7 à 8 heures d’affilées.

Votre sommeil sera alors plus réparateur. Si vous n’avez pas pu assez vous reposer, tentez de faire une sieste dans l’après-midi. Surtout si vous avez un entraînement de running ou de fitness en fin d’après-midi.

5-Commencer par un échauffement

Que ce soit pendant le ramadan ou à un autre moment, il est primordial de bien s’échauffer avant votre entraînement. Commencez par un réveil musculaire avec quelques étirements doux et des exercices respiratoires. Pour le running, pensez à étirer particulièrement les jambes et les pieds. Commencez ensuite votre course par un rythme bas pendant 3 à 5 minutes.

Plus il fait froid, plus votre course doit être progressive. Le réveil musculaire du fitness doit quant à lui solliciter tout le corps et le début de l’entraînement est toujours plus tranquille.

Pendant le jeun, votre corps est plus faible que d’habitude car il a moins de ressources pour produire de l’énergie. Réaliser un échauffement très minutieux est donc important et garantira un entraînement plus efficace.

6-Choisir un lieu sûr

L’entraînement à jeun étant plus risqué, il est fortement conseillé de choisir un lieu fixe pour pratiquer du sport. Pour le fitness, la salle est tout indiquée étant donné que vous êtes très entouré et que les autres sportifs pourront intervenir si vous avez un souci. Pour la même raison, préférez des entraînements de running à deux minimum.

Vous pouvez aussi choisir un parcours en boucle afin de rester près de chez vous. Et enfin, il existe de nombreuses applications sur les mobiles ou les objets connectés comme les montres qui vous localiseront et pourront permettre de vous retrouver facilement.

Ne vous inquiétez pas, ces instructions sont des mesures de sécurité et si vous suivez bien tous mes conseils, votre séance Jiwok sera passera très bien.

7-S’entraîner 1 à 2 fois par semaine maximum

La fréquence de la pratique doit dépendre de votre niveau de sportivité. Si vous êtes habitué à pratiquer un sport comme le running ou le fitness très régulièrement et depuis longtemps, vous pouvez aller jusqu’à trois entraînements par semaine.

Par contre si vous vous entraînez moins régulièrement ou si vous avez fait une longue période sans sport, il est recommandé de réaliser une sortie ou deux maximum par semaine. Vous pouvez aussi commencer par un entraînement par semaine et augmenter si vous voyez que cela se passe très bien.

Pensez aussi à bien espacer vos séances d’entraînements afin de pouvoir bien récupérer entre chaque effort.
 

8- Faire un effort d’intensité modérée

Le jeûne fragilise votre corps et les entraînements doivent donc être adaptés pendant la période du ramadan. Oui vous pouvez pratiquer du sport sans problème mais vous devez ajuster votre effort. Pour le running, un très bon indicateur est votre capacité « conversationnelle ».

Vous devez pouvoir parler tout en courant. Cela indique que votre rythme convient à votre état et que l’intensité de votre effort est la bonne.

Si vous pouvez éviter les séances intenses comme les séances de fractioné.

Pour le fitness, comme pour la plupart des sports, vous ne devez pas être essoufflé. Afin d’être sûr d’avoir une séance bien cadrée, vous avez aussi la possibilité de surveiller votre rythme cardiaque qui doit rester entre 60% et 77 % de votre fréquence cardiaque maximale.

9- S’arrêter au moindre signe de faiblesse

Lors de votre entraînement à jeun, vous pouvez ressentir des troubles. Cela veut dire que votre séance n’est pas assez mesurée compte tenu de votre jeûne et il est indispensable dans ce cas de mettre fin à votre course.

Diverses signes doivent vous alerter sur votre état : des tremblements, des vertiges, des troubles de l’équilibre, des nausées ou des maux de tête.

Si l’un de ces symptômes apparaît, arrêtez-vous et trouvez un endroit pour vous asseoir. Faites attention à ne surtout pas être en plein soleil ou dans une pièce avec une température élevée.

10- Bien s’étirer après l’entraînement

Comme après chaque séance, vous devez bien vous étirer et cela est d’autant plus valable si vous êtes à jeun car votre corps aura plus de difficultés à récupérer. A la fin de votre course à pied, effectuez des étirements tout en douceur et sans forcer sur les muscles quand vous ressentez les premières douleurs.

Si vous le pouvez, essayer de vous étirer sans chaussure et dans un cadre propice à la relaxation.

11- S’alimenter après l’effort

Pendant le ramadan, les repas doivent être fractionnés pour éviter un « stress gastro-intestinale ».

Le premier dîner doit être très léger en vue d’un repas plus conséquent plus tard. Pour votre deuxième repas, il faut choisir des aliments à forte densité énergétique qui apportent un nombre important de calories.

Cela vous permettra de reprendre efficacement des forces pour votre prochain entraînement. Préférez des aliments comme les pâtes et évitez surtout les sucres simples, le pain blanc et les dattes.

12- Etre plus très prudent la 3ème semaine

La troisième semaine du ramadan est la plus éprouvante. Votre corps est affaibli par les deux premières semaines de jeûne. Vous devez donc être particulièrement attentif pendant cette période. Faîtes des séances encore plus modérées.

N’hésitez pas à courir plus lentement que d’habitude et moins longtemps. Passez aussi plus de temps sur votre échauffement avant la course et sur vos étirements après.

13- Perdre plus de poids

Le sport à jeun est très efficace pour faire fondre plus de gras. Pendant l’effort, l’insuline baisse ce qui libère des acides gras. Le jeûne est aussi une très bonne manière de réduire son insuline. De plus l’hormone de croissance augmente pendant l’exercice et si vous êtes à jeun depuis une journée, la production de cette hormone augmente très fortement.

Le running et le fitness dans cet état oblige le corps à puiser au maximum dans ces réserve. Pour que cela soit efficace pendant le ramadan, vous devez donc faire vos entraînements avant la rupture du jeûne. Vous aurez ainsi des séances qui consomment d’avantage de graisses et favorisent la perte de poids.

14- Améliorer ses performances à long terme

Le fait de pratiquer un sport à jeun force le corps à s’adapter et à puiser dans ses ressources de manière différente.

La course à pied à jeun augmente la capacité du corps à utiliser l’oxygène ce qui sera très utile pour vos futurs entraînements. Ces entraînement plus extrême que d’habitude sont donc très bon pour améliorer votre niveau à la course à pied.

 

https://www.jiwok.com/blog/les-15-conseils-pour-faire-du-sport-pendant-le-ramadan-running/

Faire du sport : comment notre corps réagit organe par organe

Jogging dans l eau

 

Les muscles
Le corps fait appel au glucose, le sucre que le corps a emmagasiné de la nourriture que nous ingérons sous forme de glycogène, pour avoir l’énergie nécessaire à la contraction des muscles et au déclenchement du mouvement.

Il utilise aussi l’adénosine-triphosphate (ATP), mais le corps n’a que de petites réserves d’ATP et de glucose. Après avoir utilisé rapidement ces réserves, le corps a besoin d’un supplément d’oxygène pour créer plus d’ATP. Pour fournir plus de O2 (dioxygène), plus de sang doit être pompé des muscles en exercice. S’il n’y a pas assez d’oxygène, c’est de l’acide lactique qui va être formé à la place. En général, l’acide lactique est évacué du corps 30 à 60 minutes après la fin d’un exercice sportif.

De petites "bulles" se forment dans les muscles pour les aider à grossir et à se renforcer pendant qu’ils se remettent de l'effort. Les courbatures signifient simplement que ces muscles sont en train de changer, explique Boone, et elles s’estompent au bout de quelques jours.


Les poumons
Votre corps a besoin de 15 fois plus d’oxygène quand vous faites du sport, d'où le fait que vous respirez plus vite et plus lourdement. Votre rythme respiratoire va augmenter jusqu’à ce que les muscles entourant les poumons ne puissent plus bouger plus vite. Cette consommation maximum d’oxygène est appelée VO2 maxPlus il est élevé, plus la personne est en forme.


Le diaphragme
Comme n’importe quel muscle, le diaphragme peut se fatiguer en raison de la respiration plus lourde, causant un douloureux point de côté. Certains estiment que le point de côté est plutôt dû aux spasmes des ligaments entourant le diaphragme, quand d’autres croient que les spasmes viennent des nerfs allant du haut du dos à l’abdomen et résultent d’une mauvaise posture ! Respirer profondément et s’étirer peut soulager l’inconfort au milieu de l’exercice, et un raffermissement préventif en salle de sport peut éviter de futurs problèmes.


Le cœur 
Quand vous faites du sport, le rythme cardiaque augmente pour permettre à plus d’oxygène de circuler (via le sang) selon un rythme plus rapide. Plus vous faites de l’exercice, plus le cœur devient efficace, de sorte que vous puissiez vous entraîner plus dur et plus longtemps. Cela finit par faire baisser le rythme cardiaque des personnes en forme au repos . 
L’exercice stimule aussi la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins, conduisant à une baisse de la tension artérielle chez les personnes en forme.


L’estomac & les intestins
Parce que le corps pompe plus de sang vers les muscles, il en enlève à des systèmes et des fonctions qui ne sont pas à ce moment-là une priorité, comme la digestion. Cela peut causer des maux de ventre. Le mouvement, l’absorption et la sécrétiondans l’estomac et les intestins peuvent en être affectés.


Le cerveau
L’augmentation du flux sanguin peut aussi bénéficier au cerveau. Les cellules du cerveau vont immédiatement fonctionner à un niveau plus élevé, explique Cameron, vous rendant plus vigilant durant l’exercice, et plus concentré après.

Quand vous faites régulièrement du sport, le cerveau s'habitue à cette fréquente poussée sanguine et s’adapte en mettant en route ou en veilleuse certains gènes. Ces changements peuvent booster le rôle des cellules du cerveau, et protèger ainsi de maladies comme Alzheimer, Parkinson, des attaques, prévenant même le déclin dû à l’âge, déclare Cameron.

Le sport peut aussi déclencher une poussée des neurotransmetteurs, les messagers chimiques du cerveau, y compris les endorphines, souvent citées comme étant la cause de la mythique "ivresse du coureur".

Le cerveau diffuse de la dopamine ainsi que du glutamate, pour faire bouger les bras et les jambes, ainsi que de l’acide γ-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur qui ralentit les choses, pour vous permettre de bouger de façon régulière et contrôlée.

Vous vous sentirez aussi mieux grâce à un pic de sérotonine, un neurotransmetteur bien connu pour son effet sur l’humeur et la dépression.

L’hippocampe
Cette partie du cerveau joue un rôle essentiel dans l’apprentissage et la mémoire, et c’est l’une des seules parties du cerveau qui peut lui fabriquer de nouvelles cellules. Le sport facilite ce processus, grâce au supplément d’oxygène pour le cerveau.

Même quand vous arrêtez de faire de l’exercice, ces nouvelles cellules du cerveau survivent, tandis que bien d’autres changements du cerveau durant l’exercice reviennent à la normale si vous êtes moins actif.


L’hypothalamus
Parmi d’autres rôles, l’hypothalamus est responsable de la température du corps, ainsi que de l’équilibre entre le sel et l’eau. Tandis que votre corps se réchauffe, il indique à la peau de produire de la sueur pour que vous restiez "frais".

L'hypophyse 
Ce centre de contrôle dans le cerveau prévient les glandes surrénales de produire les hormones nécessaires au mouvement. Il diffuse aussi les hormones de croissance. Alors que le corps cherche plus de carburant à brûler après avoir puisé dans vos réserves de glucogène, il se tournera soit vers les muscles, soit vers les graisses, indique Cameron. Chez l’homme, l’hormone de croissance agit comme un agent de sécurité pour les muscles, disant au corps de brûler plutôt les graisses pour avoir de l’énergie.


Les reins
L'intensité de votre exercice peut influer sur le rythme auquel les reins filtrent le sang. Après un exercice intense, les reins permettent à plus de protéines d'être filtrées dans les urines. Ils facilitent aussi l'absorption de l'eau, diminuant ainsi les urines, vraisemblablement pour vous aider à rester le plus hydraté possible. 

Les glandes surrénales
Beaucoup des hormones surnommées "hormones du stress" que relâchent ces glandes sont en fait fondamentales pendant l’exercice. Le cortisol, par exemple, aide le corps à mobiliser ses réserves d’énergie comme du carburant. Et l’adrénaline aide le cœur à battre plus vite, pour qu’il diffuse plus rapidement le sang à travers le corps.


La peau
Tout comme vous choisissez votre rythme, le corps, comme n’importe quelle machine, produit de la chaleur, et a besoin de se rafraîchir. Les vaisseaux sanguins de la peau se dilatent, augmentant le flux sanguin dans la peau. La chaleur se dissipe alors à travers la peau dans l’air.


Les glandes exocrines
Au signal de l’ hypothalamus, l’une des deux sortes de glandes sudoripares, les glandes exocrines, se mettent au travail. Ces glandes produisent une transpiration sans odeur, un mélange d’eau, de sel et de petites quantités d’autres électrolytes, directement à la surface de la peau. Quand cette sueur s’évapore, la température de votre corps diminue. 

Les glandes apocrines
On trouve surtout cette seconde sorte de glandes sudoripares dans les parties recouvertes de poils/cheveux, comme sur le crâne, les aisselles et l’aine. Selon Mayo clinic, ces glandes produisent une sueur plus lourde, généralement en réponse à un stress émotionnel, qui peut causer une certaine odeur quand la bactérie sur la peau commence à se décomposer.


Le visage
Les vaisseaux capillaires proches de la surface de la peau du visage se dilatent aussi pendant qu’ils s’efforcent de diffuser de la chaleur. Chez certains sportifs, cela peut causer un visage particulièrement rouge après un exercice sportif.


Les articulations
Faire de l’exercice ajoute un poids supplémentaire aux articulations, parfois cinq à six fois plus que votre propre poids, explique Laskowski. Les chevilles, les genoux, les hanches, les coudes et les épaules ont tous des fonctions différentes, mais opèrent de la même façon. Chaque articulation est doublée d’un tissu protecteur à l’extrémité des os, appelé cartilage, ainsi que d’un tissu plus doux (fibrocartilage) et d’une substance lubrifiante, pour aider à un mouvement plus facile et plus fluide. Les ligaments et les tendons fournissent de la stabilité.

Avec le temps, les cartilages entourant les articulations commencent à s’user ou à se dégrader, comme cela arrive aux personnes souffrant d’arthropathie dégénérative, la forme la plus courante de l’arthrite.

Illustrations par Getty et Jan Diehm pour le Huffington Post.

 

 

Les vertus du Jogging dans l’eau

 

Jogging dans l eau

 

C’est le sport d’été par excellence : dans la mer, sans équipement particulier, ni préparation intense, nous pouvons tous bénéficier des vertus du jogging dans l’eau. Envie d’essayer ? La coach Claude Calvet énumère tous ses avantages et livre ses conseils pour partir du bon pied.

 

Courir dans l’eau, sur la plage, permet de bénéficier des bienfaits de l’eau de mer : de ses oligo-éléments mais aussi de son action massante sur le corps. Elle délasse et active la circulation sanguine à la fois. Effet revitalisant garanti !

- Le sable mouillé est à la fois dur et souple : il masse la plante des pieds sans pour autant trop fatiguer les articulations. Pour ceux qui préfèrent, il est aussi possible de courir avec des chaussures de planche.

- Pas besoin d’équipement spécifique : un maillot de bain suffit ! A condition de ne pas oublier chapeau, lunettes de soleil et protection solaire. Dans l’eau, la réverbération est plus intense : gare aux coups de soleil !

- Trop chaud pour bouger en été ? Pas dans l’eau ! Une fois dans la mer, on ne souffre pas de la chaleur. Même en pleine séance d’exercice physique, on se sent bien.

- Le jogging dans l’eau est accessible à tous, sans entraînement particulier. Bien sûr, comme toute activité sportive, un échauffement est nécessaire. Pour le reste, à chacun d’adapter la difficulté à sa condition physique. Plus l’eau est haute, plus elle nous porte, plus courir est facile. Alors qu’une course avec de l’eau au niveau du genou est beaucoup plus intense.  

- L’eau portant le corps, courir dans l’eau réduit les risques de blessures ou de contractures que l’on peut expérimenter sur le sec. Même les moins sportifs peuvent s’y essayer. 

- Le jogging en mer fait travailler tout le corps : les jambes, bien sûr, mais aussi les abdominaux et même les bras car on les utilise pour s’appuyer dans l’eau, se stabiliser et avancer. Il permet donc d’affiner l’ensemble de la silhouette de manière harmonieuse. 

- A temps égal, une course dans l’eau demande deux fois plus d’énergie qu’une course classique. A temps égal, une séance - si elle est réalisée à un rythme soutenu - sera donc deux fois plus efficace ! 

- Sur la plage, en plein air, au soleil… Courir dans la mer est bien plus ludique et agréable que faire un jogging sur le sec, et plus encore qu’en salle. Résultat : on n’a pas l’impression de faire de l’exercice et le temps passe ainsi beaucoup plus vite !..

Les conseils de Claude Calvet, éducatrice sportive et coach à la thalasso des Flamants Roses de Canet en Roussillon : 

- Même sur la plage, ne faites pas l’impasse sur l’échauffement 

- En courant, pensez à serrer les abdominaux, à descendre les épaules et à lever le menton. La posture est toujours importante dans la course. 

- Pendant votre séance, variez les exercices : courez en arrière, en latéral, avec des accélérations. Alternez aussi les hauteurs d’eau : du genoux jusqu’aux hanches… si les vagues ne s’en chargent pas naturellement.

- Mieux vaut pratiquer le jogging dans l’eau en groupe, c’est plus motivant. Si vous courez seul, fixez-vous un objectif. Par exemple, de courir jusqu’à tel club de plage. Cela évitera la démotivation : la tentation est parfois forte de baisser les bras. 

- N’oubliez pas de vous étirer à la fin de la séance pour relaxer les muscles.

 

http://www.psychologies.com/Bien-etre/Forme/Sports/Articles-et-Dossiers/Jogging-dans-l-eau-courons-dans-la-mer


Mémoire : l'activité physique aide à mieux apprendre

Mémoire : l'activité physique aide à mieux apprendreCOREPICS/EPICTURA


 

Chaque année beaucoup d'élèves de terminale passent  le baccalauréat et chacun a sa propre stratégie pour réviser. Une étude néerlandaise propose la sienne. Elle a montré que faire du sport 4 heure après une période d'apprentissage améliorait la mémoire, et laisserait plus de traces de ce qu'on a appris. L'étude a été publiée dans la revue Current Biology.

Selon Guillén Fernàndez, chercheur à l'Institut Donders de l'université Radboud aux Pays-Bas, faire du sport après un apprentissage améliorait et consoliderait la mémoire. L'étude a porté sur 72 volontaires. Durant une quarantaine de minutes, ils ont dû apprendre et mémoriser 90 images. Les chercheurs ont ensuite assigné les participants à trois groupes. Les personnes du premier groupe ont dû faire de l'exercice immédiatement après la période d'apprentissage. Les volontaires du deuxième groupe ont dû attendre 4 heures pour faire de l'exercice. Les autres volontaires n'ont pas fait de de sport. L'activité physique consistait à faire 35 minutes de vélo avec des pauses. Les participants devaient atteindre jusqu'à 80 % de leur fréquence cardiaque maximale.  

 

Une activité cérébrale plus importante

Deux jours plus tard, les volontaires ont été invités à participer à un test. Le questionnaire portait sur les 90 images que les participants ont du retenir 48 heures avant. Durant le contrôle, leur cerveau a été scanné par IRM pour observer l'activité cérébrale. 

Les résultats ont montré que les participants ayant attendu 4 heures avant de faire du sport avaient de meilleurs résultats au test. Leur capacité de mémorisation, évaluée par un index, était augmentée par rapport aux deux autres groupes. Aucune différence n'a été observée entre les personnes qui n'avaient pas fait de sport, et celles qui en avaient fait directement après l'apprentissage.

Les IRM cérébrales ont aussi montré une activité du cerveau plus importante au niveau de l'hippocampe, une zone jouant un rôle central dans la mémoire, pour ceux ayant attendu 4 heures pour faire du sport. Cette zone cérébrale était activée lors d'une bonne réponse. Les scientifiques pensent que l'exercice physique peut avoir un effet neuro-modulateur sur cette région du cerveau. Ils ont aussi montré que cette amélioration de la mémoire était plus significative chez les femmes que chez les hommes. 

 

Des mécanismes encore incompris

Mais le groupe de chercheurs insiste sur quelques limites. Les mécanismes moléculaires s'effectuant dans le cerveau, et plus précisément dans les zones de la mémoire, durant une activité physique ne sont pas totalement compris. De plus, les scientifiques sont dans l'incapacité d'expliquer pourquoi une période entre l'apprentissage et l'exercice physique a un effet bénéfique sur la mémoire, et quelle fenêtre de temps est la plus optimale.

 

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16258-Memoire-l-activite-physique-aide-a-mieux-apprendr

Les vertus de la position sur la tête

Il paraît que passer 5 minutes sur la tête ferait rajeunir de 5 minutes. Les yogis expliquent cela de manière simple. À la naissance, vous disposez d’un capital énergétique nommé “Soma”: il s’agit d’une certaine quantité de liquide situé dans la partie supérieure de la tête, qui s’écoule inexorablement à chaque respiration, goutte à goutte. Votre vie s’achève quand ce précieux liquide est épuisé. En inversant votre posture, vous empêchez cet écoulement, et pour un instant, vous arrêtez le cours du temps…

D’un point de vue physiologique, en inversant les lois de la pesanteur, vous agissez sur un facteur majeur de fatigue et de vieillissement. Les organes du bas-ventre sont décongestionnés, la circulation sanguine est dynamisée par un retour de sang plus rapide, le cœur est soulagé, la thyroïde est stimulée.

Et on dit que la meilleure crème anti-rides des yogis, c’est la posture inversée ! Elle vous offre un lifting naturel en améliorant la circulation sanguine dans les cellules des muscles et de la peau du visage.


2. POUR SE PRENDRE UNE VRAIE CLAQUE ÉNERGÉTIQUE

Dans la philosophie yogi, plusieurs énergies gouvernent le fonctionnement de votre corps. Ce sont les “5 Vayus“. Il y a notamment :

  • Prana Vayu, qui s’occupe de tout ce qui est “réception” : de nourriture, d’air, d’impressions. C’est un mouvement d’intériorisation.

  • Apana Vayu, qui gouverne les fonctions de digestion, de reproduction et d’expulsion: accouchement, selles,… mais aussi expériences négatives. C’est un mouvement descendant.

  • Udana Vayu, qui transforme et fait sortir les énergies : paroles, expressions, volonté. C’est un mouvement ascendant. sporty woman in cotton undrewear practicing yoga lotus pose

Parce qu’on est souvent debout ou assis, parce qu’on s’exerce trop peu, qu’on pense ou qu’on parle beaucoup, certaines énergies sont ultra-sollicitées tandis que d’autres sont bloquées à certains endroits de notre corps.

Inverser votre posture permet de remuer ces énergies fondamentales qui partent dans toutes les directions, remettre en circulation les énergies bloquées et rééquilibrer le tout.


3. POUR VOIR LE MONDE À L’ENVERS

La tête est le siège de la conceptualisation, du mental analytique et discursif. C’est sur votre capacité cérébrale que vous vous reposez généralement pour observer et comprendre le monde qui vous entoure.

Les postures inversées permettent de renverser cette prédominance et de voir le monde sous un angle différent. En inversant l’ordre habituel des choses, en plaçant la tête plus bas que le reste du corps, vous sortez de votre routine quotidienne et vous ouvrez à d’autres approches de la réalité. Vous laissez alors une plus large place à vos sensations et vos impressions.

En agissant sur les glandes pinéale et pituitaire, la posture sur la tête développe votre fameux “3e œil” : les postures inversées favoriseraient ainsi le développement de l’intuition.


4. POUR S’ADAPTER À TOUTES LES SITUATIONS

Physiquement…

Les postures inversées ont une grande action au niveau hormonal. Grâce à la posture inversée et à la pression du menton sur le sternum, la chandelle agit tout particulièrement sur la glande thyroïde. Cette dernière est chargée de la régulation du poids du corps, de la température corporelle, des niveaux d’énergie… Autant de phénomènes de régulation qui sont garants de votre faculté d’adaptation au milieu environnant. 

… Et mentalement

Voir les choses sous un angle différent vous fait relativiser. Les notions de haut et de bas sont chamboulées, tout comme les idées fixes et les a priori : une plus grande souplesse mentale, c’est une faculté d’adaptation accrue.


5. POUR SE DÉTENDRE

Ça paraît improbable… Vu de l’extérieur, tenir sur la tête semble tout sauf relaxant. Mais si les postures inversées ressemblent à des acrobaties, les yogis expérimentés s’accordent à dire que ces postures sont très relaxantes une fois qu’elles sont maîtrisées. L’effort est réduit au minimum, et ces postures sont généralement réservées à la fin de la séance, juste avant la relaxation finale. Le simple fait de se tenir à l’envers réduit la tension musculaire d’environ 35%*. Anxiété, tensions et insomnies peuvent ainsi être soulagées grâce à “l’inverso-thérapie”. 

D’un point de vue hormonal, inverser votre posture stimule la production de sérotonine, favorisant ainsi un sommeil réparateur et invitant à la relaxation. Parallèlement, il a été prouvé que les postures inversées entraînent une diminution du taux de cortisol, la fameuse hormone du stress sécrétée par les glandes surrénales.


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Voilà pourquoi les yog

Que cachent les crampes et comment les éliminer ?

Crampes

Les crampes désignent des troubles musculo-squelettiques  se manifestant par des contractions musculaires involontaires, soutenues, temporaires et plus ou moins douloureuses, le plus souvent bénignes. Elles peuvent survenir au repos, y compris pendant le sommeil, ou lors d'un effort physique assez intense, que ce soit durant l'échauffement, pendant l'exercice, ou même pendant la phase de récupération.

Mécanismes et symptômes de la crampe

L'origine des crampes est relativement complexe et relève souvent de plusieurs facteurs combinés, qu'ils soient vasculaires (trouble de la circulation sanguine et vascularisation musculaire insuffisante pendant un court instant) ou métaboliques (production en excès d'acide lactique), déshydratation, La crampe débute généralement de manière soudaine et brutale, sans qu'aucun signe préalable ne permette de l'anticiper. Elle se traduit par la contraction douloureuse involontaire et incontrôlable d'un muscle ou d'un faisceau de muscles  entraînant une incapacité fonctionnelle temporaire du groupe musculaire atteint. Elle est de courte durée (de quelques secondes à plusieurs minutes). En cas de contraction prolongée, on parle de tétanie. Les muscles les plus souvent touchés par des crampes sont ceux des membres inférieurs, et en particulier du mollet.

Causes et typologies des crampes

On distingue plusieurs types de crampes, qui varient en fonction de leurs causes. Elles peuvent être liées à un effort sportif, d'origine métabolique ou encore résulter de différentes pathologies. Les crampes d'origine sportive sont généralement liées à un effort intense, et surviennent en particulier si la préparation physique et l'échauffement musculaire ont été négligés. Elles peuvent relever également d'une sudation excessive ou d’un effort musculaire excessivement intense impliquant une contraction soutenue et prolongée.

Les crampes d'origine métabolique se déclarent le plus souvent lors de phénomènes de déshydratation, de dyskaliémie (carence en potassium) ou insuffisance en vitamines B1, B5 ou B6. Il existe d'autres causes potentielles comme un défaut de circulation sanguine dans le muscle (lié par exemple au froid, qui diminue la vascularisation).

Enfin, les crampes peuvent être liées à d'autres affections susceptibles de les provoquer, telles que le les troubles artériels circulatoires dans les membres inférieurs (claudication intermittente), le diabète, la sclérose en plaques, la poliomyélite ou encore la maladie de Parkinson.

Facteurs de risque des crampes

Une hydratation insuffisante, une mauvaise préparation à l'effort, un effort excessif, le froid ou l'abus de café, d'alcool et de tabac constituent ainsi, parmi d'autres, des facteurs de risque potentiels. Les crampes sont d'ailleurs susceptibles d'apparaître plus fréquemment chez certaines personnes : les femmes enceintes, les sportifs ou les personnes âgées sont ainsi plus concernés que la moyenne.

Traitement et prévention des crampes

Excepté les cas où une pathologie est responsable des crampes, il n'existe pas de remède miracle pour stopper les crampes, qui disparaissent d'elles-mêmes assez vite. Le repos physique temporaire, en stoppant l'effort, et les étirements musculaires en sens inverse de la contraction involontaire, éventuellement associés à un massage du muscle, restent les meilleures manières d'apaiser ces contractions intempestives. Enfin, il est possible de prévenir les risques de crampe grâce à un échauffement physique adapté à l'effort, une hydratation régulière avant et pendant l’effort, et une alimentation riche en sel, magnésium, potassium et vitamine B6.

Approches complémentaires des crampes

Homéopathie

Prendre 3 granules en 9 CH, trois fois par jour, de Magnesia phosphorica et de Cuprum metallicum (qui convient également pour lutter contre les crampes d’estomac).

  • Il est également possible de prendre, à la même posologie, Ruta graveolens.
  • Si les crampes sont particulièrement douloureuses, prendre Arnica montana.
  • En cas de crampes nocturnes, prendre Aesculus composé à l’apparition de celle-ci.
  •  Pour lutter contre les crampes des doigts, opter pour Argentum nitricum et Magnesia phosphorica en 7 CH.

 

Aromathérapie

Certaines huiles essentielles sont traditionnellement utilisées  pour lutter contre les crampes, notamment les huiles essentielles de :

  • Origan vulgaire,
  • Laurier noble,
  • Lavande fine (Lavandula angustifolia)
  • Thym vulgaire à thymol.

 

Autres remèdes naturels

D’autres remèdes naturels sont réputés pour agir contre les crampes.

  • Le baume du tigre,
  • les oligo-éléments et notamment du magnésium associé à de la vitamine B6 et du potassium,
  • des massages aux huiles végétales,
  • des bains chauds.


http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=crampes&utm_campaign=quotidienne&utm_medium=newsletter&osde=OSD.mgwpbzpezff_vw_ptswgdv_dup_js

 

Catherine Solano
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La méditation préserverait notre jeunesse

 
Echapper au stress du quotidien, s'épanouir dans la pratique religieuse, atteindre « l'éveil », telles sont les raisons pour la pratique de la méditation, très répandue dans les cultures orientales. La méditation est aussi un sujet fort intéressant pour les scientifiques qui y voient un moyen très efficace pour développer sa matière grise, et plus récemment, pour se protéger des effets de l'âge. Rester jeune en méditant ? Pourquoi pas…

Un appareil IRM et des volontaires pratiquant ou non la méditation, c'est tout ce dont a eu besoin l'équipe de l'université de Los Angeles (UCLA) afin d'étudier les conséquences de cette pratique sur le cerveau. Dans un premier groupe, les participants pratiquaient la méditation depuis plusieurs années, de 4 à 46 ans et étaient âgés de 24 à 77 ans. Le deuxième groupe, dit groupe contrôle, représentait des personnes de la même tranche d'âge et n'ayant jamais médité pendant une longue durée ; ce groupe a servi de groupe témoin au groupe des méditants. Tout ce qu'il a fallu ensuite, c'est visualiser le cerveau de chacun et mesurer les différences entre chaque groupe, et ceci, grâce aux images IRM obtenues.

C'est un fait bien connu des scientifiques, le volume cérébral décline de façon tout à fait naturelle avec l'âge à partir de 25 ans, phénomène inévitable qui est lié au vieillissement. Progressivement, et de façon plus prononcée après cinquante ans, on observera les conséquences de ce déclin, notamment un ralentissement de ses capacités cognitives ou motrices. Cependant, ce déclin, certes inévitable, progresse de façon très différente selon les personnes, en fonction notamment des habitudes de chacun.

Dans cette expérience en l'occurrence, les chercheurs ont bien observé une diminution du volume cérébral chez les deux groupes, mais de façon moins prononcée chez les personnes qui méditent. Pour les plus expérimentés, d'autres études montrent que le cerveau présente également davantage de circonvolutions que les débutants ou les non méditants, le nombre de circonvolutions ou replis cérébraux étant directement relié au volume, reflet d'activités stimulantes plus intenses.

Ce type d'étude nous fournit des preuves évidentes sur la corrélation entre la méditation et le ralentissement du déclin cérébral lié au vieillissement. Cependant, elle n'établit pas de lien de causalité et ne nous assure donc pas que la méditation préserve notre cerveau. En d'autres termes, si vous méditez depuis longtemps vous avez certainement un déclin plus lent, mais il n'est peut-être pas la conséquence de la seule pratique de la méditation.
 
 
 
Source : Luders E., Cherbuin N., Kurth F. Forever Young(er): potential age-defying effects of long-term meditation on gray matter atrophy. Front Psychol. 2015 Jan 21;5:1551. doi: 10.3389/fpsyg.2014.01551. eCollection 2014.
 

Cerveau et exercices physiques

Sport kids

Le sport ou l’exercice physique permet d’évacuer l’excès d’adrénaline emmagasinée dans le corps, l’hormone responsable du stress. Ensuite, au bout d’une petite demi-heure de sport, le cerveau libère des endorphines, ces hormones responsables du bien-être, et provoque un sentiment euphorisant. C’est la raison pour laquelle on se sent bien après un peu d’exercice. A cela s’ajoute une respiration plus soutenue qui favorise l’oxygénation de votre cerveau. Ces 3 effets combinés permettent de changer et de dynamiser votre état d’esprit.


Même si vous avez peu de temps disponible, un peu d’activité physique vous permettra d’être beaucoup plus productif dans votre travail de mémorisation. Le temps que vous croyiez perdu sera largement rattrapé, voire gagné par une meilleure disposition d’esprit.

Si vous vous sentez fatigué alors que vous devez faire un travail, rendre un rapport ou apprendre une leçon, faite une pause et accordez-vous une bonne marche de 15 minutes au grand air. Vous aurez alors fait un bon exercice respiratoire qui changera votre état d’esprit et éliminera votre fatigue.

Quand l’exercice physique muscle le cerveau

cerveau_ballon

Les effets immédiats d’une séance d’exercice sur les fonctions cognitives

Il est bien documenté que la pratique régulière de l’exercice physique a un impact bénéfique sur la santé physique et psycho-affective. Un meilleur contrôle de la tension artérielle, du diabète, du cholestérol, et une diminution des symptômes reliés à l’anxiété et à la dépression sont quelques exemples des bienfaits d’un régime physique actif. De plus, un entraînement régulier aurait également des effets bénéfiques sur certains aspects du traitement cognitif. Cependant, malgré de nombreuses études effectuées depuis le début du siècle dernier, les effets d’une seule séance d’exercice sur le fonctionnement cognitif (p. ex: mémoire, attention, rapidité de traitement de l’information, etc.…) semblent plutôt incertains. Alors qu’un certain nombre d’études suggèrent que l’activité physique améliore les facultés du cerveau, d’autres ne font part d’aucun bienfait et d’autres encore suggèrent une détérioration du fonctionnement cognitif.

Si, à première vue ces résultats contradictoires peuvent nous laisser perplexes, une analyse plus approfondie des études nous permet d’y voir un peu plus clair et surtout de découvrir que la solution du problème se trouve dans les paramètres de l’exercice. Effectivement, les effets immédiats de l’exercice sur le fonctionnement cognitif semblent dépendre à la fois de l’intensité et de la durée de l’activité. Par exemple, un niveau intense mais bref d’exercice, comme un exercice aérobie d’intensité maximale, ne semble pas modifier la performance cognitive. En contrepartie, une activité physique continue menant à la déshydratation et aux changements métaboliques qui y sont associés, cause une baisse significative du fonctionnement cognitif. Finalement, c’est lorsque l’exercice est d’une intensité et d’une durée modérées qu’il y a une facilitation de certains processus cognitifs immédiatement après l’activité. En fait, immédiatement après une séance d’exercice physique d’une intensité sous-maximale (rythme cardiaque d’environ 120-145 battements par minute ou de 40 à 70 % du VO2 max) et d’une durée de 30 à 50 minutes, il y a une amélioration des temps de réactions simples, des temps de réactions aux choix, de l’attention, des habiletés perceptivo-motrices et des processus de contrôles sur l’inhibition.

Mais combien de temps est-ce que cette amélioration des fonctions du cerveau dure? Jusqu’à présent, il n’y a aucune recherche de publiée, qui répond à cette question. Par ailleurs, des études provenant du modèle animal sur les changements métaboliques et neurochimiques induits par une seule période d’exercice nous permettent de prédire que ces effets facilitateurs pourraient se poursuivre jusqu’à une heure après la fin de l’entraînement. Les résultats préliminaires d’une étude présentement en cours au sein du laboratoire que je dirige suggèrent que cette amélioration persiste au moins 10 minutes après la fin de la séance d’exercice. Lorsque cette étude sera complétée, nous serons en mesure de déterminer la durée exacte de cette amélioration sur le fonctionnement cognitif. Alors, la prochaine fois que vous aurez à passer un examen ou rédiger demande de fonds, pourquoi ne pas troquer le café pour la piste de course ou la salle d’entraînement ?

Collaboration spéciale de Dave Ellemberg, Ph.D.,
chercheur au CHU Ste-Justine et professeur adjoint au Département de kinésiologie

http://www.masanteausommet.com/bouger/trucs-et-outils/quand-lexercice-physique-muscle-le-cerveau

 

Pourquoi le sport nous remonte le moral

 

 

Aerobic

LES BIENFAITS DU SPORT SUR LE PLAN MENTAL 

Améliore les capacités intellectuelles

En plus de la sécrétion d'hormones comme les endorphines qui procurent une sensation de bien être et de plaisir, le sport à d'autres avantages, notamment au niveau intellectuel. La pratique d'une activité physique d'endurance améliore la circulation de l'oxygène dans l'organisme, elle contribue à une meilleure oxygénation du cerveau favorisant les performances de l'activité cérébrale. C'est pour cette raison qu'il est conseillé de s'aérer l'esprit dans la journée. Beaucoup ont parfois peur de perdre leur temps en prenant une pause. Que l'on soit au travail, à l'école, en révision d'examens, faire de l'exercice physique permet d’être plus efficient ensuite. "Un esprit sain dans un corps sain", cultiver sa force morale et sa force physique pour un épanouissement total.

DIMINUE LE STRESS ET L'ANXIÉTÉ

Les endorphines et la dopamine sont les meilleurs "médicaments" pour lutter contre le stress, ce sont de véritables anxiolytiques. Incroyable non ?! Mais comment le sport agit sur le stress ? Comment ces petites hormones, surnommées les hormones du bonheur, agissent sur le cerveau ? Et bien figurez vous que l'activité physique sécrète des hormones qui ont les mêmes effets que certaines drogues. Les endorphines sont antalgiques, elles réduisent la sensation de douleur, diminuent les émotions négatives et contribuent à la diminution du stress ! Ce sont toutes ces endorphines qui peuvent amener l'organisme dans un état d'euphorie, vous pouvez avoir une sensation de flottement, de plénitude...Vous pourriez en devenir addict !

le sport bon pour le moral

AUGMENTE L'ESTIME DE SOI ET LA DÉTERMINATION

Le sport est une école de la vie. On se fixe des objectifs et on met tout en œuvre pour les atteindre, parfois il y a des obstacles (une blessure, des journées trop chargées pour pratiquer sa séance etc.), parfois des progrès. Le sport développe la persévérance et le dépassement soi. Avouez que vous vous sentez fier·ère quand l'objectif est atteint et vous avez bien raison ! L'estime de soi remonte et vous vous assumez pleinement. Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort !! (oui, je m'emporte un peu)

Conseildecathlon

Sport et vie professionnelle et personnelle

 

 

Sport et vie professionnelle ou personnelle : trouver le bon équilibre

Trouver un équilibre entre le sport et les autres aspects de sa vie

Pour 9 Français sur 10, le sport fait du bien au moral et assure le bien-être*. Ce n’est pas une surprise, le sport a de nombreux bienfaits pour notre santé physique et mentale : rempart contre la fatigue, les maladies, le stress, certaines douleurs… il y a une multitude de raisons de pratiquer une activité sportive régulière. Mais comme chaque jour ne dure que 24 heures, trouver un équilibre entre le temps que l’on consacre au sport et celui que l’on réserve à tous les autres aspects de notre quotidien, n’est pas toujours facile. Nous vous proposons quelques conseils simples qui peuvent vous aider à trouver le bon équilibre entre sport et vie professionnelle ou personnelle.

N°1 : Se poser les bonnes questions

Dans un premiers temps, il est important de connaître quelles parties de votre vie sont prioritaires par rapport aux autres. Pour cela, nous vous conseillons de vous poser plusieurs questions, afin de définir précisément la place que vous souhaitez accorder au sport dans votre vie de tous les jours. Vous pouvez donc vous demander si votre vie professionnelle doit passer avant l’entraînement sportif. Et qu’en est-il de votre vie de famille, de votre vie sociale ? L’idée est donc de hiérarchiser chaque facette de votre quotidien, pour trouver un équilibre qui vous convienne, grâce auquel vous pourrez vous épanouir.

N°2 : Aménager son emploi du temps

Une fois que vous avez compris la place que vous souhaitez donner à chaque partie de votre quotidien, vous pouvez essayer d’aménager vos horaires en fonction de vos priorités. Organiser vos journées, vos semaines (peut-être même vos mois) vous permettra de définir en amont le temps que vous voulez accorder au sport. Par exemple, si vous vous fixer un objectif de 3 entraînements sportifs par semaine, le mieux est de ne pas attendre un moment de libre pour « caler » ces séances, mais de les prévoir précisément dans votre emploi du temps en faisant en sorte de libérer les créneaux nécessaires.

Plus facile à dire qu’à faire ? Pour vous y tenir, n’hésitez pas à noter dans un agenda les créneaux destinés à chaque aspect de votre quotidien. Une autre astuce qui peut vous aider à suivre le rythme que vous avez planifié : faire du sport à plusieurs dès que vous le pouvez ! C’est plus motivant et surtout, nous avons tendance à mieux respecter un engagement lorsqu’il implique une autre personne.

N°3 : Ne pas culpabiliser

Après avoir organisé votre planning, le but est bien sûr de le respecter. Mais ne soyez pas trop exigent.e.s envers vous-mêmes. Si une fois vous devez reporter une sortie running ou un autre entraînement sportif, faites-le sans culpabiliser : vous profiterez encore plus de la suivante !

A l’inverse, si vous avez vraiment besoin de vous défouler à un moment qui n’était pas prévu initialement pour le sport (par exemple après une journée particulièrement stressante), essayez de décaler ce que vous aviez planifié, si vous en avez la possibilité, pour ne pas être frustré.e. Avoir un emploi du temps organisé ne doit pas devenir un carcan dans votre quotidien ! Et si vous avez un doute, vous pouvez revenir à votre liste de priorités : elle vous aidera à faire les bons choix.

N°4 : Revenir régulièrement à la première étape !

Enfin, n’hésitez pas à prendre régulièrement du recul, à vous demander si l’équilibre que vous avez trouvé vous convient toujours. Vos priorités seront certainement amenées à évoluer dans le temps et c’est tout à fait normal !

Sources

Ifop, sondage « Les Français et les port en 2020 : envies et pratiques depuis le confinement »

Wakae.ft

Attention :Le diabétique ne doit pas dormir après avoir pratiqué un sport

 

Le diabète est défini par une glycémie (ou taux de sucres dans le sang) à jeun, supérieure ou égale à 1,26 g/l vérifiée deux fois, ou par une glycémie supérieure ou égale à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

Dans le cas d’un diabète de type I, le pancréas ne produit presque plus d’insuline. Le patient doit donc, pour garder un équilibre glycémique, s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour en fonction de son activité physique et de ce qu’il mange.

Le diabète de type II, est quant à lui le plus souvent le résultat d’une surcharge pondérale et d’une inactivité physique. Il résulte d’une utilisation non adéquate de l’insuline par l’organisme.

Les bénéfices de l’activité sportive sur les personnes atteintes de diabète

C’est prouvé : l’activité physique améliore l’évolution d’un diabète, surtout lorsqu’elle est combinée avec une bonne alimentation.

Une activité physique pratiquée régulièrement contribue à faire baisser le taux d’hémoglobine glyquée (indice de surveillance du diabète). Si cette dernière est basse, le diabète est contrôlé, c’est à dire que le taux moyen de sucre dans le sang est proche d’un taux normal. Cet indicateur est essentiel pour prédire une évolution et surtout connaître la réalité de l’impact d’un diabète sur l’organisme, évitant ainsi la survenue de complications qui peuvent être très graves.

La pratique sportive diminue également la masse graisseuse, responsable de l’insulino-résistance, et augmente la masse maigre.
Elle permet d’augmenter la sensibilité de l’organisme à l’insuline et diminue la pression artérielle, le cholestérol et les risques de développer une maladie cardiovasculaire.
L’activité physique agit aussi sur la graisse abdominal (diminution du tour de taille) en limitant ainsi la survenu d’un syndrome métabolique.

Recommandations d’activités physique en cas de diabète

Selon les recommandations de l’OMS, de l’Alfediam et de la Haute Autorité de santé en France, il est conseillé d’effectuer au moins 30 minutes par jours d’activité physique de type endurance comme la marche et/ou d’effectuer au moins 150 minutes par semaine d’une activité physique avec une certaine pénibilité.

Il est également conseillé des exercices d’efforts en résistance telle que la musculation, trois fois par semaine pour tous les groupes musculaires.
Les sports d’endurance tels que la marche, la randonnée, la course à pied, le vélo ou la natation sont les plus conseillés car ils permettent un entraînement progressif.

Le sport aura pour résultat de faire baisser immédiatement le taux de glycémie, car quand nous bougeons, nos muscles consomment du glucose. Plusieurs études l’ont démontré : une session de sport permet de faire baisser la glycémie chez les diabétiques (attention toutefois au hypoglycémie post effort).

Conseils avant la pratique sportive

Diabète et pratique sportive
Quelques précautions vous permettront de profiter un maximum des bienfaits de l’activité physique en toute sécurité. Buvez de l’eau avant et pendant votre activité afin de bien vous hydrater, étirez vos muscles après l’effort mais surtout 

si vous mesurez votre taux de glycémie au quotidien, faites une mesure glycémique avant, pendant et après l’effort.

Il est recommandé d’avoir toujours sur soi de quoi refournir du sucre à l’organisme en cas de signes d’hypoglycémie, par exemple une canette de soda non light ou quelques morceaux de sucres.

Guide pour la supplémentation en glucides pendant l’activité physique

Type d’activité physique Glycémie en (mmol/L) Supplémentation
Activité physique de courte durée (moins de 30 minutes) a faible intensité < ou = 5.5 10 à 15g
/ > 5.5 Non nécessaire
Activité physique de durée moyenne à intensité moyenne < ou = 5.5 30 à 45 g
/ 5.5 à 9.9 15g par 30 à 45 min d’exercices
/ 10.00 à 13.9 Non nécessaire
Activité physique longue (plus de 60 minutes) à intensité élevée < ou = à 5.5 45g
/ 5.5 à 9.9 30 à 45g
/ > 9.9 15g par heure

Si la plupart des activités sportives entraînent une baisse de glycémie, certains sports peuvent parfois l’augmenter. C’est le cas des sports avec à-coups, tels que les sports de raquette ainsi que les sports qui peuvent générer du stress (sports à sensation). C’est aussi vrai pour les sports pratiqués en compétition, qui peuvent générer de la sécrétion d’adrénaline, hormone connue pour son effet hyperglycémiant.

 

IRBMS.com

 

  

 

Pour chaque émotion, un sport à pratiquer

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S'émouvoir et se mouvoir. Les deux verbes, issus du latin movere, «  remuer  », nous rappellent qu'’une émotion est une mise en mouvement. La colère nous donne envie de frapper du poing, la peur coupe le souffle, la tristesse déclenche des larmes, l’'amertume fait cogiter…... Toute agitation de l’'âme modifie le rythme cardiaque, la respiration, la température corporelle, les sécrétions hormonales, la tension artérielle, l’'activité musculaire et cérébrale, exactement comme le sport. Raison pour laquelle, lorsque nous sommes submergés par un certain négativisme, l’'exercice physique peut nous rééquilibrer.

A découvrir

« Une émotion est assez fugace. Or, quand elle s’installe durablement, elle ne joue plus son rôle d’'alarme, devient une humeur, puis un tempérament », explique le coach et formateur Ilios Kotsou Nombre de nos comportements, qu'’il s’agisse de prendre une décision ou de parler avec des inconnus, sont alors régis par la tristesse, la colère, la peur ou l’'amertume, états d’'âme qu'’il est important de canaliser. L'’intérêt du sport est d'’abord physiologique. L'’activité physique consume le cortisol, hormone du stress, évitant ainsi qu'’il ne nous consume. Elle produit des endorphines, hormones du bien-être dont nous avons besoin pour ne pas laisser nos réactions négatives diriger nos existences. Elle est également porteuse de valeurs propices à adopter un meilleur état d’'esprit. « Faire passer l'’énergie de l'’émotion par le corps permet de la laisser s’'exprimer sans chercher forcément à la maîtriser. Ensuite, nous pouvons l’'observer sous un autre angle et lui donner du sens », assure le coach et maître en arts martiaux Karim Ngosso. Bougeons dans un esprit mindfulness, « en pleine conscience ». En développant une certaine acuité gestuelle, nous ouvrons un autre canal d’'expression pour transformer notre vie émotionnelle. Identifions l'’émotion dominante qui teinte notre tempérament, et profitons de l'’été pour essayer l'’activité physique la plus adaptée : celle qui nous pousse dans nos retranchements pour mieux nous épanouir. N'’oublions pas d’'être attentifs au plaisir que cette mise en mouvement nous procure : bonne humeur, aisance physique, estime de soi, créativité, sociabilité…. Mille et un rayons de soleil.

La tristesse

Cultivez l'enthousiasme !

La fausse bonne idée. Se mettre à la salsa avec des inconnus. Se forcer à ne pas être triste est indispensable pour retrouver la saveur de la joie, mais il vaut mieux être coaché ou accompagné par des proches pour ne pas se sentir trop en décalage dans une atmosphère ludique, au risque de se lasser rapidement.

Ce qu’il vous faut. De l’'action et du contact, car la tristesse a tendance à engendrer l'’immobilisme et le repli sur soi. Il ne s'’agit pas de "se secouer", mais plutôt de se forcer" à "entrer dans la danse" et de se laisser porter par le sourire communicatif de ses partenaires. Une activité qui permet d'’accepter l’imperfection et la répartition des responsabilités se révèlera bénéfique pour qui a tendance à se réfugier dans la déprime et à se déprécier.

Quels sports ? Profiter du soleil et de la plage pour improviser des parties de beach-volley en famille. Se renvoyer la balle laisse peu de répit (sauts, déplacements) et crée une complicité au sein de l’'équipe - en principe, cela se joue à deux contre deux. On peut aussi s’'essayer à la corde à sauter avec ses enfants pour s’'amuser. Les activités physiques en musique, comme la zumba (zumba.com) ou la gym suédoise (gymsuedoise.com), sont également toniques et ludiques. Pourquoi pas s'’inscrire à deux. Pour les adeptes du jogging - à long terme, ce sport est plus efficace qu'’un antidépresseur -, l’'été est l’occasion de pratiquer en pleine nature avec des amis qui courent au même rythme que soi.

La colère

Développez la compassion

La fausse bonne idée. Le sprint, la boxe ou le squash. La stratégie du punching-ball consiste à se défouler (stratégie cathartique) ou à se changer les idées (contournement du problème). Efficace sur le moment, la gesticulation agressive n’apaise ni ne modifie en profondeur le tempérament colérique.

Ce qu’il vous faut. « Une activité qui reprend l’énergie de la colère mais qui l’exprime sans violence, en s’auto-contrôlant de façon à aller avec et non plus contre », propose Ilios Kotsou. Opter de préférence pour une discipline à deux ou en groupe, car l’antidote à la colère est l’échange respectueux, la bienveillance... Le fair-play, en termes sportifs ! Autre ingrédient à privilégier : la maîtrise de la respiration, qui, lors des colères, a tendance à comprimer la cage thoracique et à s’accélérer.

Quels sports ? Un art martial externe comme l’aïkido. Sa philosophie est empreinte d’empathie, et l’objectif du combat est de détruire l’attaque, et non l’attaquant. Dans la même lignée, le kinomichi métisse la tradition de l’aïkido et les approches occidentales des gyms « bien-être » (Feldenkrais et autres). Le kyudo, tir à l’arc japonais (kyudo.fr), concilie la maîtrise gestuelle individuelle et le respect des autres (généralement, un groupe de cinq archers s’exécute à l’unisson). L’objectif de la « voie de l’arc » ? Harmoniser postures corporelle, mentale et émotionnelle. Les gyms orientales plus individuelles, comme le yoga, le qi gong ou le tai-chi, sont bénéfiques à condition d’avoir déjà travaillé sur sa colère. Sinon, ce face-à-face avec soi-même peut rapidement agacer et faire abandonner l’activité.

La peur

Renforcez votre confiance en vous

La fausse bonne idée. Le saut en parachute ou à l'élastique, ou le parapente. Défier sa peur par une activité trop radicale peut être traumatisant et, a contrario, renforcer un tempérament inquiet.

Ce qu'’il vous faut. Une expérience sportive qui confronte à ses peurs tout en assurant la sécurité. "Il faut choisir une activité qui favorise le courage et le dépassement de soi. Il est aussi important de réaliser soi-même les gestes techniques", conseille Ilios Kotsou. Pas question de tenir le rôle d'équipier passif. Saisir les rênes renforce le sens des responsabilités et fait prendre conscience que, s'il est difficile de tout contrôler dans la vie, chacun possède en lui des ressources pour trouver une solution.

Quels sports ? L'escalade ou la via ferrata, car le corps y évolue de façon inhabituelle : à la verticale et sur un rocher. On s'expose à la peur du vide, donc à la menace de chute, tout en étant (r)assuré par la corde et par la personne qui la tient. Une école de confiance en soi et en l'autre. Tout comme les sports jouant sur le déséquilibre et la vitesse : voile, rafting ou équitation. A condition de ne pas avoir une phobie excessive de l'eau ou du cheval. "Un sport de contact comme le jiu-jitsu brésilien (cfjjb.com) permet d'appréhender la peur en général, suggère Karim Ngosso. Se retrouver plaqué dos au sol sous le corps d'un autre provoque une sensation d'impuissance et invite à puiser dans ses propres facultés pour retrouver la sérénité."

L'amertume

Réapprenez à vous émerveiller

La fausse bonne idée : La balade avec des confidents trop compatissants ou eux-mêmes animés de rancœurs. La « corumination » nourrit les états d’âme négatifs.

Ce qu’il vous faut. Un cadre social réjouissant. Une activité source de plaisir, d’admiration, de gratitude pour tout ce que la vie peut offrir de bon. « Dans l’amertume, il y a une frustration liée à un sentiment d’injustice. Et une insatisfaction produite par le fait que l’on se sent impuissant à retrouver ce qui a été perdu », constate Ilios Kotsou. Déception, regret, tristesse, colère, honte, l’amertume mêle plusieurs émotions. Pour retrouver le goût des autres et de l’émerveillement, il faut se décentrer de soi, accepter sa part de vulnérabilité et se laisser toucher par la beauté du monde.

Quels sports ? « Une activité qui s’inscrit dans un projet, comme la course à pied pour une cause médicale ou humanitaire », encourage Karim Ngosso. Cela donne du sens à ses efforts et permet de découvrir des capacités d’altruisme insoupçonnées en soi et chez les autres. « Ou de la marche nordique à pratiquer au sein d’un groupe, porteur d’une énergie positive qui rejaillit sur soi », poursuit-il. Les loisirs de nature mettent en éveil la sensorialité. En randonnée, prendre des photos aide à changer l’angle sous lequel on est habitué à regarder son environnement. Autre expérience contemplative, la plongée, pratiquée à plusieurs par mesure de sécurité, permet de renouer avec l’idée de coopération. Comme le snorkeling, ou PMT (palmes, masque, tuba), balade sous-marine qui modifie les repères et oblige à sortir de ses réflexes réconfortants. Une expérience d’immersion dans un univers poétique que tout nageur s’empresse généralement de partager.

 

http://www.psychologies.com/Bien-etre/Forme/Sports/Articles-et-Dossiers/Quel-sport-pour-apaiser-ses-emotions

Pourquoi les doigts se fripent-ils dans l’eau ?

Bien souvent, les enfants demandent pourquoi leurs doigts se fripent lorsqu'ils prennent un bain. Les parents pourront enfin leur apporter une réponse : ce serait pour mieux agripper les objets humides. Des explications plus ou moins convaincantes...

Après une exposition dans l'eau, personne n'y échappe : les doigts se fripent. Si esthétiquement ce n'est pas ce qui se fait de mieux, certains scientifiques pensent qu'un tel mécanisme pourrait avoir eu un intérêt pour notre survie. En a-t-il toujours un aujourd'hui ? 

Ce serait peut-être le fruit de l'évolution. Pour attraper plus efficacement les objets humides ou aquatiques, nos mains se seraient adaptées en créant des sillons à l'extrémité des doigts. Ce sont plus ou moins les conclusions de chercheurs britanniques de l'université de Newcastle, qui apportent une réponse à une question ancienne. Certaines zones d'ombre persistent néanmoins.

Le contexte : le système nerveux derrière les doigts fripés

Après un long bain ou une séance de natation, le constat est le même : les doigts se fripent. Pendant longtemps, on a accusé le phénomène d'osmose de forcer l'eau à pénétrer l'épiderme à l'extrémité des doigts, conférant ce profil ridé caractéristique.

Mais ce concept a été balayé en 2011 par des scientifiques américains, révélant que ce processus est sous l'influence du système nerveux. Ils ont en effet remarqué qu'après une exposition prolongée des membres dans l'eau, les nerfs induisaient la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins situés au bout des doigts. Ces derniers perdent alors en volume tandis que la peau a toujours la même surface, expliquant alors l'apparition de sillons.

Si une telle mécanique est contrôlée par le corps, les auteurs ont supposé qu'elle constituait un avantage évolutif qui a été conservé génération après génération. Mais que peuvent nous conférer des doigts fripés ? Ils ont émis l'hypothèse qu'à l'instar des rainures des pneus de voiture, un tel phénomène augmentait notre adhérence sur des surfaces humides.

Sauf que cette théorie n'avait jamais été testée. C'est désormais chose faite : des scientifiques britanniques font part de leurs conclusions dans la revue Biology Letters.

L’étude : doigts fripés, ou des sillons pour une meilleure adhésion

Pour cette expérience, 20 volontaires ont accepté de faire office de cobayes. Leur tâche consistait à récupérer 39 billes de verre et 6 plombs de pêche avec la main droite, à les faire passer à travers un orifice pour les récupérer avec la main gauche, avant de les déposer un à un dans une nouvelle boîte. L'exercice était mené sur une table ou dans un aquarium, avec les mains sèches ou après les avoir exposées 30 minutes dans une eau à 40 °C, de manière à friper les doigts.

En exposant ses mains suffisamment longtemps dans l'eau, des rides apparaissent sur le bout des doigts. Alors que l'on pensait que ce phénomène était dû à une pénétration de l'eau dans l'épiderme de cette partie du corps en perpétuel renouvellement, il semblerait plutôt que le système nerveux en soit à l'origine. © Paha_l, StockFreeImages.com 

Aucune différence dans les performances n'a été enregistrée lorsque les objets étaient secs. En revanche, les doigts ridés se sont avérés plus adroits pour transférer billes et plombs : en moyenne, les volontaires ont mis 12 % de temps en moins pour réaliser la tâche. L'hypothèse semble donc validée.

Néanmoins, l'étude ne révèle pas le mécanisme sous-jacent. Pourquoi les doigts ont-ils plus de prise sur les objets mouillés lorsqu'ils sont fripés ? Est-ce dû à une meilleure circulation de l'eau dans les sillons, améliorant ainsi l'adhérence, comme pour les pneus ? Est-ce parce que l'exposition prolongée dans l'eau prive temporairement du peu d'huile retrouvé au bout des doigts, évitant ainsi que l'objet tenu ne glisse entre les mains (ou entre les pieds) ? Une question à laquelle aucune réponse n'a encore été trouvée.

L’œil extérieur : les doigts fripés, une utilité biologique ?

D'autres interrogations ont alors été soulevées. Cela revêt-il réellement un intérêt pour la survie de l'espèce au point que ce critère ait été systématiquement sélectionné ? Certains imaginent déjà que les doigts fripés nous auraient permis de pêcher davantage à mains nues, en agrippant plus fortement les poissons.

Une théorie séduisante mais probablement trop simpliste, car l'Homme ramène beaucoup plus de prises lorsqu'il utilise le harpon, le filet ou l'hameçon. De plus, comme les auteurs l'ambitionnent, il faut définir si les cousins primates disposent également de cette capacité pour déterminer son origine évolutive. Problème : en règle générale, les singes évitent l’eau. Un tel avantage leur serait donc très peu utile. Comme pour l'Homme finalement, dans la mesure où les plissements des doigts disparaissent vite lorsque les mains ne sont plus plongées dans l'eau.

Les auteurs imaginent également qu'un tel processus pourrait découler des effets collatéraux d'une bizarrerie du système nerveux. Une possibilité, quand on sait que certains éléments anatomiques ou physiologiques n'ont pas trouvé d'explication rationnelle (comme l'existence de tétons chez les hommes, qui n'allaitent pas, contrairement aux femmes). Alors, les doigts fripés, hasard de l'évolution ou mécanisme indispensable à la survie de nos ancêtres ?

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-science-decalee-doigts-fripent-ils-eau-43961/

 

 

Quelle discipline sportive choisir ?

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Pas un magazine, pas une émission télé, pas un prospectus qui ne vous répète en boucle qu’il est temps de se mettre au sport. Mais il est tout aussi important de se faire plaisir à pratiquer le sport sous peine d’arrêter les efforts et de ne rester qu’aux bonnes intentions. Mais quelle discipline sportive choisir

Voici quelques conseils concrets et faciles pour vous aider à vous y retrouver. Car, le plus important, vous allez le voir, c’est d’abord de trouver une discipline sportive adaptée. Adaptée à votre tempérament, à votre budget ou encore à votre emploi du temps !

Voici un topo simple pour comprendre vers quelle famille de sports vous devez vous diriger. Après, il vous suffira de choisir, en fonction de vos objectifs et de vos besoins !

;;;;; Les sports d'endurance : (utilisant plus les fibres musculaires dites lentes)

- le jogging ou course de fond, mais aussi tout les exercices de cardio-training facile, pratique, (il vous suffit juste de trouver un peu de motivation), à pratiquer en salle ou en plein air selon les goûts…Ultra efficace pour perdre du poids.

- Le step et l’aérobic : pour ceux qui aiment le collectif et la musique qui donne envie d’aller en after à toute heure. Un moyen ludique et boostant pour sécher efficacement.

;;;;; Les sports de force & d'explosivité :(utilisant plus les fibres musculaires dites rapides)

- Côté force : musculation, haltérophilie…Tout ça, c’est si vous voulez prendre du muscle, en solo ou en collectif, en salle ou en extérieur.

- Côté explosivité : squash badminton, tennis, athlétisme, course de vitesse…Pour ceux qui ont besoin de se défouler tout en améliorant leur condition physique !

;;;;; Les sports " zen " ou gymnastiques posturale

Yoga, pilâtes, sophrologie, relaxation, body balance en salle…la gamme est variée, et si vous souffrez de stress ou d’hyperactivité, lancez-vous ! Une manière agréable d’apprendre à gérer sa respiration, ses angoisses, sa fatigue, ses insomnies et de redécouvrir son corps par un travail en profondeur.

;;;;; Vous êtes plutôt petit ou gros budget ?

Du plus économique au plus coûteux, voici un petit échantillon de tout ce que vous avez à votre disposition…Après cette lecture, vous ne pourrez plus jamais vous cacher derrière cette petite phrase (et super bonne excuse) : «Le sport, de toute façon, c’est trop cher».

- Un DVD de gym à la maison (15 euros), et ce qui va avec : un tapis de sol et une paire d’haltères (30 euros). Qui dit mieux ?

- Jogging : pas cher de chez pas cher ! Il vous faut juste une bonne paire de running (50 euros minimum et attention de privilégier le bon amorti de la chaussure à l’esthétique !), de la musique dans les oreilles…et de la volonté !

- Un abonnement dans une association de quartier (passez par votre mairie, par exemple) pour des arts martiaux, du fitness, ou encore de la musculation (de 15 à 30 euros par mois).

- Le plus cher (mais le plus complet) : un abonnement dans un complexe multi sport, qui permet de combiner tennis, remise en forme, sauna, hammam et autres petits plaisirs (entre 500 et 1000 euros à l’année). Si vous êtes tentés par cette solution, posez-vous d’abord la question : est-ce que j’ai le temps d’y aller minimum 2,3 fois par semaine ? Si oui, foncez. Si non, optez pour du moins coûteux !

 

;;;;; Vous êtes plutôt sport collectif ou solo ?

Si vous avez besoin de la dynamique de groupe pour vous booster, si vous aimez transpirer à plusieurs et papoter, si vous vous savez pertinemment que seul, vous allez lâcher l’affaire au bout de dix minutes, vous avez l’embarras du choix :

Mettez-vous au basket, au football, au rugby ou encore au handball…
Vous avez aussi les cours collectifs en salle :

- Cours musculaires de Body Pump, parfaits pour démarrer la musculation de façon ludique. Et oui, la muscu peut se faire à plusieurs et avec le sourire !

- Cours à haute fréquence cardiaque type Body Attack et Body Combat. Pour améliorer sa condition physique et enfin, arriver à courir 12 mètres après son bus sans donner l’impression d’avoir escaladé l’Everest.

- Cours cardio dits d’endurance comme l’aérobic et le step…pour sécher en musique et en s’éclatant !

- Cours collectifs de relaxation, tai-chi, pilâtes, Body Balance et autres. Pour cultiver votre côté je suis zen je vais bien. Indispensable pour affronter son patron au quotidien avec un sourire désarmant de sérénité et de force tranquille.

;;;;; Version solo :

- Le jogging, pour vous retrouver peinard avec vous-même et la nature (et les autres joggers du dimanche, c’est sûr !). N’hésitez pas à chercher le bon parc qui vous convient, pour éviter de courir entre deux pots d’échappements !

- La musculation : rien ne vaut une bonne séance en solitaire avec concentration maximale sur l’effort, musique au casque et l’essentiel, votre courage à deux mains !

- Les arts martiaux : pour travailler la concentration et la maîtrise de soi (à répercuterensuite sur ses galères au quotidien !).

- Les sports de raquette : tennis, badminton, ping-pong.

 

Si vous avez besoin de la dynamique de groupe pour vous booster, si vous aimez transpirer à plusieurs et papoter, si vous vous savez pertinemment que seul, vous allez lâcher l’affaire au bout de dix minutes, vous avez l’embarras du choix :

Mettez-vous au basket, au football, au rugby ou encore au handball…
Vous avez aussi les cours collectifs en salle :

- Cours musculaires de Body Pump, parfaits pour démarrer la musculation de façon ludique. Et oui, la muscu peut se faire à plusieurs et avec le sourire !

- Cours à haute fréquence cardiaque type Body Attack et Body Combat. Pour améliorer sa condition physique et enfin, arriver à courir 12 mètres après son bus sans donner l’impression d’avoir escaladé l’Everest.

- Cours cardio dits d’endurance comme l’aérobic et le step…pour sécher en musique et en s’éclatant !

- Cours collectifs de relaxation, tai-chi, pilâtes, Body Balance et autres. Pour cultiver votre côté je suis zen je vais bien. Indispensable pour affronter son patron au quotidien avec un sourire désarmant de sérénité et de force tranquille.

- Le jogging, pour vous retrouver peinard avec vous-même et la nature (et les autres joggers du dimanche, c’est sûr !). N’hésitez pas à chercher le bon parc qui vous convient, pour éviter de courir entre deux pots d’échappements !

- La musculation : rien ne vaut une bonne séance en solitaire avec concentration maximale sur l’effort, musique au casque et l’essentiel, votre courage à deux mains !

- Les arts martiaux : pour travailler la concentration et la maîtrise de soi (à répercuterensuite sur ses galères au quotidien !).

- Les sports de raquette : tennis, badminton, ping-pong.

 

Source:http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/quelle-discipline-sportive-choisir-819-9-11.html

  

 

Solutions simples et sans médicaments contre la fatigue

 

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Les ressorts cachés de notre corps et de notre cerveau

Avec les 35 heures, un salarié  consacre en moyenne 14 % de son temps au travail (contre 70 % pour les ouvriers de la fin du XIXème siècle). Or, la moitié de nos compatriotes se plaint d'être fatiguée! Paradoxe? En fait, l'essentiel de notre temps libre est consacré à la vie familiale et aux loisirs, consommés à un rythme effréné. La fatigue est le signal d'alarme que vous adressent votre corps ou votre cerveau lorsqu'ils sont en surchauffe. Ces " coups de pompe " à répétition doivent être pris au sérieux, car ils présentent un risque pour la santé : obésité, hypertension, diabète, insuffisance coronarienne, infections...
Votre premier réflexe : consulter un généraliste. Celui-ci trouvera l'origine de votre asthénie dans 80 % des cas. Mais n'attendez pas d'être épuisé pour agir. Pour prévenir la fatigue et la combattre, une stratégie de base : bougez-vous ! (Ndlr: oui mais aussi « Le seul moyen de dompter la fatigue, c'est... de ne pas lutter. Cherchez la ou les causes de cet épuisement. Eliminez la source. La fatigue se dissipera naturellement. Voir plus loin dans ce dossier.).
Notre organisme dispose de multiples ressorts. Les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer, y compris chez les malades - à Copenhague, une équipe de l'hôpital universitaire a révélé en août que l'exercice physique améliorait la récupération des patients sous chimiothérapie ! Le cerveau aussi est prié de faire de l'exercice. Les neurologues américains développent aujourd'hui des méthodes de Brain Gym, Neurobic et autre Mindfit qui n'ont de ridicule que le nom. Leur mot d'ordre : rompre avec les habitudes les mieux établies. Efficace ? " II faut être patient, explique le neuropsychologue Bernard Croisile. De même qu'un jogger ne ressent pas en courant le bien qu'il fait à son système cardio-vasculaire, tout ce qui peut sortir les circuits neuronaux de leur routine se révèle bénéfique à moyen et long terme." Moralité : apprenez le chinois, allez chercher votre journal à pied et faites-vous masser le week-end... Il en restera toujours quelque chose.

Les timides d'abord
La fatigue touche d'abord les femmes et les moins de 30 ans, mais aussi les timides.
Selon une étude menée pendant deux ans en entreprise par des psychologues néerlandais, ils sont plus vite fatigués que les extravertis.

Au travail, elle fait grossir
Une étude portant sur 9 000 Suédois âgés de 40 à 60 ans indique que les personnes fatiguées qui travaillent plus de 40 h par semaine prennent du poids. Un virus de la fatigue? Dans 2 à 4% des cas, la fatigue ne semble pas avoir de cause. C'est le syndrome de fatigue chronigue (SPC), reconnu comme une vraie maladie. En août, un chercheur londonien a décelé une activité plus forte de certains gènes chez les fatigués chroniques, et mis en évidence un marqueur biologique de cette maladie. Prochaine étape : un test de dépistage.

Le meilleur antidote, c'est le sport

II repose
L'activité physique fatigue et détend à la fois.
Après l'effort, les tensions musculaires se dissipent.
Durant la nuit, notre organisme augmente la sécrétion de mélatonine et améliore la qualité de notre sommeil.

Il soulage
Le sport rééquilibre les taux des neurotransmetteurs responsables de notre équilibre psychique et de notre bien-être.
Il stimule la production d'endorphines antalgiques et euphorisantes.
Il détourne notre attention du stress quotidien et nous aide à nous relaxer.

Il protège
En se musclant, le cœur devient de plus en plus efficace.
Il envoie davantage d'oxygène dans notre organisme à chaque battement. En outre, comme la fréquence cardiaque de repos diminue, cela limite les risques d'accidents vasculaires et d'hypertension.

Il renforce
Le sport est une cure de jouvence pour le corps. Plus musclé, celui-ci restera jeune plus longtemps.
L'activité physique optimise la fixation du calcium sur les os et permet de lutter contre l'ostéoporose. Plus solide, le squelette est aussi plus souple : les articulations développent leurs amplitudes naturelles.

Il stimule
Coordination, force, mobilité, endurance... Le sport améliore nos performances physiques dans tous les domaines.
Il permet de se sentir mieux dans son corps, plus à l'aise dans son environnement, et surtout de construire une image positive de soi.

Contre la fatigue, l'activité physique vaut tous les médicaments. Marchez, courez, nagez... mais avant de démarrer, lisez attentivement la notice ci-dessous.

Ça frise le paradoxe : le sport aide à lutter... contre la fatigue.
Il tonifie nos muscles, stimule notre circulation sanguine, oxygène nos tissus et chasse les toxines.
Une étude, présentée en juillet par des chercheurs britanniques au Collège américain de médecine sportive, montre que les salariés profitant de la pause déjeuner pour faire du sport pendant 30 à 60 minutes sont plus performants dans leur travail {+ 15 % en moyenne).
" L'activité physique et sportive est le médicament de l'avenir ", résume le Dr Yves Hervouet des Forges, médecin du sport à l'Hôpital américain de Paris. "Mais elle n'est pas encore assez développée."
En Europe, 30 % des adultes bougent trop peu, selon l'Organisation mondiale de la santé. Et les Français sont dans le peloton de tête... des inactifs : seuls 19 % déclarent pratiquer une activité physique plus de 3 fois par semaine, et 35 % n'en ont aucune (Eurobaromètre 2004). Si bien que la noble institution mondiale s'inquiète :
" L'inactivité physique est le deuxième facteur de risque dans les pays développés après le tabagisme. Risques de maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité, dépression..." Bref, pour votre santé, bougez !

> PREMIER RÉFLEXE : TESTEZ VOTRE POTENTIEL SPORTIF
"C'est décidé : demain, je recommence à courir ! " Qui n'a jamais pris de bonne résolution ? Vous êtes motivé ? C'est l'essentiel. Mais avant de vous lancer à corps perdu dans une activité physique intense, prenez quelques conseils auprès d'un médecin du sport. " Ils ne sont pas réservés à l'équipe de France ! " rappelle le Dr Hervouet des Forges. "Au contraire, ce sont les sportifs amateurs qui en ont le plus besoin. Ils connaissent mal leur corps, dépassent parfois leurs limites et risquent l'accident. " Pour tester votre forme, commencez par calculer votre fréquence cardiaque maximale à l'aide de la formule suivante : 220 - votre âge divisé par le pouls au repos (+ ou - 5 %). Par la suite, vous veillerez à ne pas dépasser cette fréquence (prenez votre pouls après un effort violent). Faites aussi le test de Ruffier en prenant votre pouls avant un effort de flexions, puis juste après, et enfin 1 minute plus tard. Cet exercice permet d'évaluer votre capacité de récupération. Le test de Cooper, lui, mesure votre consommation d'oxygène lors d'un effort physique d'endurance (une course de 12 minutes). Dans tous les cas, prenez conseil auprès de votre médecin et n'oubliez pas : ces tests d'autoévaluation sont intensifs et peuvent provoquer des accidents. Seul un médecin du sport est habilité à pratiquer un bilan cardio-respiratoire complet (électrocardiogramme de repos, épreuve d'effort cardiologique, etc.). II vous délivrera des conseils personnalisés en fonction de votre profil, de votre motivation et de vos envies.

> PENSEZ AUX CONTRE-INDICATIONS A L'EXERCICE PHYSIQUE
Anomalies de croissance comme la scoliose pour les plus jeunes, surpoids excessif, problèmes ostéoarticulaires, risques cardiovasculaires... Si vous souffrez d'obésité, le sport est recommandé, mais il nécessite une surveillance étroite par un spécialiste. Mieux vaut privilégier la natation : le poids du corps est porté par l'eau, ce qui permet d'éviter les traumatismes articulaires.

> N'ESPÉREZ PAS MAIGRIR SANS UNE PRATIQUE RÉGULIÈRE
Sachez que le sport en soi ne fait pas perdre de poids. Vous devrez courir 42 km, soit un marathon, pour perdre 300 g de graisse ! En revanche, vous transformerez la graisse en masse maigre, c'est-à-dire en muscles, lesquels consomment beaucoup d'énergie. Si votre masse maigre initiale était faible et que vous conservez la même alimentation, vous commencerez à perdre du poids au bout de six mois d'une pratique physique régulière.

> VOUS DÉBUTEZ? OPTEZ POUR 45 MINUTES DE PÉTANQUE
Toutes les activités physiques sont bonnes à prendre : marcher vite plutôt que conduire, préférer les escaliers à l'ascenseur, etc. Les spécialistes du Plan national de nutrition santé (PNNS) ont établi des durées minimales d'activité quotidienne. Pour un exercice de faible intensité (marche lente, ménage, pétanque) : 45 minutes. Intensité modérée (marche rapide, jardinage, vélo lent, aérobic, danse, natation lente) : 30 minutes. Elevée (randonnée, jogging, VTT, tennis, foot...) : 20 minutes. " Quel que soit le sport que vous décidez de pratiquer, la reprise d'une activité physique doit être progressive dans son intensité et dans son contenu, précise le Dr Hervouet des Forges. Après 6 semaines d'interruption, nous perdons la moitié de nos capacités et il nous faudra 6 mois pour les récupérer." Privilégiez la durée et la fréquence de l'effort. Evitez les excès : "Ne défiez pas votre voisin au squash si vous n'avez pas fait de sport depuis des mois et que vous avez plus de 40 ans ! " Enfin, ménagez vos tendons. La contraction musculaire est intense chez une personne entraînée, et ceux-ci subissent une forte contrainte. N'oubliez pas de vous échauffer pendant 5 à 10 minutes.

> BUVEZ AVANT, PENDANT ET APRÈS L'EXERCICE
Pendant l'effort, contrôlez votre respiration. Inspirez par le nez et expirez par la bouche. Vous transpirez? C'est un signe de bonne adaptation à l'effort : votre corps tente de refroidir sa température interne. Aussi évitez les vêtements qui retiennent la chaleur. Pour compenser la perte en eau, buvez avant, pendant et après l'exercice. Enfin, n'oubliez pas de récupérer en gardant une activité réduite quelques minutes (en marchant, par exemple), pour évacuer la chaleur, retrouver votre souffle et un rythme cardiaque normal. Et pensez à étirer muscles et tendons. Vous aviez déjà oublié ? Voyez la gym du cerveau...

Les athlètes font aussi travailler leurs synapses
Selon les scientifiques, l'entraînement sportif augmente les connexions synaptiques, la plasticité du cerveau et la neurogenèse chez les animaux de laboratoire. Est-ce vrai pour nous, humains? Aux Etats-Unis, des chercheurs de l'Institut Beckman et du Programme neuroscience de l'université de l'Illinois ont comparé, par imagerie à résonance magnétique, l'activité du cerveau de sportifs et de personnes inactives lors de tâches cognitives complexes. Résultat : les plus entraînés ont une activité plus forte dans les cortex préfrontal, pariétal et cingulaire antérieur. Ces variations d'activité seraient le signe d'une plus grande mobilisation des capacités de localisation spatiale, d'attention et d'adaptation. Selon les chercheurs, l'entraînement sportif améliorerait la plasticité de notre cerveau, c'est-à-dire sa capacité à créer de nouvelles connexions entre les neurones. Il contribuerait à ralentir la baisse des performances cognitives.

Un Français sur trois ne pratique aucun sport - l'exercice régulier, 20mn de vélo ou 30mn de marche par jour, diminue la fatigue et améliore les performances, y compris professionnelles.

La fatigue musculaire, c'est dans la tête?
Manger, courir, parler, rire... Vous ne pouvez pas bouger un cil sans utiliser vos muscles. Ceux qui nous permettent de marcher, écrire ou rester droit sont appelés " muscles striés", ou "volontaires". Ce sont de gros tuyaux de longueur variable, renfermant des faisceaux de fibres. Chacune d'entre elles est constituée de deux types de filaments de protéines : l'actine et la myosine. Lors de la contraction, un influx électrique, envoyé par le système nerveux central (cerveau ou moelle épinière), parcourt les neurones moteurs, parvient aux fibres musculaires et déclenche le glissement des molécules d'actine le long de la myosine. Chaque fibre excitée rétrécit; le muscle se contracte. Mais alors, d'où vient la fatigue musculaire? Des muscles eux-mêmes, répond, dans les années 1920, le Nobel Archibald Hill. Pour lui, cette sensation naîtrait lorsque les fibres manquent d'oxygène : elles seraient alors débordées par l'acide lactique, produit par la dégradation du glucose brûlé pendant l'effort et responsable des courbatures. Selon cette théorie, les muscles auraient leur propre "seuil de fatigue". Du cerveau, rétorque aujourd'hui le Pr Noakes, de l'université du Cap. Selon lui, tout se passe dans la tête : le système nerveux central enverrait des signaux physiologiques "conscients et inconscients" afin de nous éviter l'épuisement. Voilà qui expliquerait comment l'hypnose et les amphétamines, qui agissent sur le cerveau et pas sur les muscles, améliorent pourtant leurs performances.

Vos neurones vous lâchent ? Brisez la routine !

Si le train-train quotidien vous épuise, c'est qu'il est grand temps de vous remuer... les méninges. Pour garder votre esprit en éveil, déclarez la guerre à la routine et à la paresse.

Répéter les mêmes gestes, les mêmes tâches, les mêmes paroles, ou pis encore : ne rien faire du tout. Voilà le meilleur moyen d'être perpétuellement surmené ! Quel que soit notre âge, routine et paresse menacent la plasticité de notre cerveau. Sa faculté à s'adapter, d'abord : notre machine à penser établit sans cesse de nouvelles voies de communication entre les aires cérébrales... à condition de la solliciter. Apprendre le violon, résoudre un problème de math, bricoler... Chaque défi est prétexte à créer de nouvelles jonctions (les synapses) entre les neurones. La routine et la paresse menacent également la plasticité neuronale du cerveau. " Plus les synapses sont actives ", explique le Dr Bernard Croisile (Laboratoire de neuropsychologie de l'hôpital Pierre-Wertheimer de Lyon), "plus elles produisent de neuromédiateurs. Ces agents chimiques de la communication augmentent l'activité des gènes codant pour les protéines de construction. " En clair : plus les stimulations extérieures sont diverses et fréquentes, plus les réseaux neuronaux se ramifient, plus le cerveau est actif... et plus nous avons l'esprit vif. Nous disposons ainsi d'une "réserve cognitive" pour nous prémunir contre les effets du vieillissement. A vous de tenir vos méninges en éveil en les nourrissant d'expériences nouvelles.

> STIMULEZ VOTRE SENS DU GOÛT, DU TOUCHER ET DE L'ODORAT
Voici trois sens que nous avons tendance à négliger. Exercez-les : entrez votre clé dans la serrure sans regarder, choisissez vos chaussures les yeux fermés, entraînez-vous à reconnaître un aliment au goût... Forcez votre cerveau à faire un effort là où, d'habitude, il met le pilote automatique ! Lavez-vous les dents de la main gauche si vous êtes droitier, inversez la place des objets sur votre bureau, changez votre montre de poignet, utilisez la souris de votre ordinateur de la main dont vous ne vous servez pas, etc. Cette petite gymnastique cérébrale porte un nom : c'est le " Neurobic ". Selon ses inventeurs américains, il forcerait l'hippocampe, zone du cerveau essentielle pour la mémoire, à produire une sorte de fertilisant naturel des synapses...

> RAPPRENEZ DES LANGUES ÉTRANGÈRES
Cet exercice est un défi pour le cerveau : il bouscule son système de décodage, spécialisé dans la langue maternelle dès notre plus jeune âge. Selon des chercheurs londoniens, apprendre une seconde langue accroît la densité de matière grise dans le cortex pariétal inférieur gauche. La psychologue canadienne Ellen Bialystok, elle, constate que les bilingues réussissent mieux les tests de rapidité et de concentration. "Parler deux langues, dit-elle, c'est comme fréquenter un gymnase du cerveau."

> PRIVILÉGIEZ LES LOISIRS CRÉATIFS
Echecs, scrabble, mots croisés... Toute activité qui demande mémoire, logique ou stratégie est bonne à prendre. Mais attention : jouer au bridge tous les samedis avec les mêmes personnes et les mêmes stratégies depuis dix ans, c'est de la routine caractérisée ! Optez pour des loisirs vraiment créatifs : mitonner une bolognaise ne fera pas de vous un Einstein, mais cuisiner sera toujours plus excitant pour votre cortex que commander une pizza ! Enfin, la stimulation sociale est cruciale. Une équipe du Département d'épidémiologie et de santé publique de Londres a passé au crible les loisirs de 10 000 Anglais. Ces derniers ont été soumis à une batterie de tests de raisonnement, de vocabulaire, d'élocution... Conclusion des chercheurs : l'habileté cognitive va de pair avec la richesse de la vie sociale - bénévolat, jeux de société, adhésion à un club, et même les soirées au pub !

> ECOUTEZ DU MOZART
II y a dix ans, l'Américaine Frances Rauscher démontrait que la Sonate pour deux pianos de Mozart augmentait les résultats aux tests de raisonnement spatial de ses étudiants. En avril dernier, au symposium de neurosciences cognitives de San Francisco, elle affirmait que, chez le rat, la fameuse sonate boostait l'expression de gènes de croissance neuronale et synaptique de l'hippocampe. Enfin, son équipe a montré qu'après deux ans de cours de musique les enfants obtiennent de meilleurs résultats aux tests de raisonnement spatial que ceux qui ont pris des cours d'informatique.

> VISUALISEZ VOS FAITS ET GESTES
Vous cherchez chaque matin vos clefs? Jocelyne de Rotrou, neuropsychologue à l'hôpital Broca et spécialiste du développement cognitif, a la solution : il faut visualiser. Faites travailler votre imagination. Dites-vous : " Ce soir, je pose les clés sur la table, entre le vase et les magazines ". En enregistrant cette information, vous activez simultanément plusieurs populations de neurones, ce qui se traduit par une focalisation de l'attention, et donc une meilleure mémorisation. " II s'agit d'acquérir des stratégies simples, explique Jocelyne de Rotrou, permettant d'organiser et d'utiliser au mieux son appareil cognitif."

> MÉDITEZ
Cette pratique améliore notre capacité de concentration et d'écoute. Elle nous aide à juguler notre stress et, même, nous permet de contrôler notre perception du monde (Ndlr: voir aussi la Cohérence cardiaque).
Ainsi, les chercheurs de l'université de Queensland et de Berkeley ont fait porter à 76 moines bouddhistes en méditation des lunettes spéciales : chaque verre offrait une image différente. Le commun des mortels voit alternativement les deux images, revient sur l'une, puis l'autre, etc. Or, certains moines parviennent à concentrer leur vision sur une seule image, et ce pendant toute la méditation. Certes, un tel exploit demande des années d'exercice quotidien, mais que ne ferait-on pas pour voir la vie en rose ?

Les déprimés ont le cerveau fatigué - au sens propre
Les déprimés auraient-ils le cerveau en surchauffe dès qu'ils réfléchissent? C'est ce que suggère une étude menée par le CNR5 et l'inserm. Les deux équipes ont mesuré les variations de l'oxygénation du sang dans !e lobe frontal de plusieurs volontaires. Résultat : pour la même tâche (par exemple : comparer des suites de lettres), le cerveau des patients déprimés s'active davantage que celui des personnes non déprimées. Il s'active même trop, et trop vite, ce qui l'empêche de réaliser normalement les opérations demandant de la concentration ou de la mémoire. Conclusion de l'étude : la dépression est sans doute liée à une incapacité à doser correctement les ressources cognitives à mobiliser lorsque nous réfléchissons. Le patient déprimé se retrouve dans la situation d'un athlète participant à un marathon et démarrant sa course comme s'il s'agissait d'un 100 m : il s'épuise littéralement !

Au bureau comme à la chaîne, votre pire ennemi, c'est l'ennui. " travailler sans en avoir envie, disait Sacha Guitry, ça n'est pas du travail : c'est de la besogne ! ". Les managers eux-mêmes en conviennent : un salarié qui prend le temps de se détendre est un salarié avisé.

Nous possédons entre 40 et 100 milliards de neurones : ils peuvent se régénérer jusqu'à l'âge de 72 ans. - Notre cerveau est plastique : il se tonifie sous l'influence de l'environnement.

Pourquoi le stress est-il si usant?

Le stress chronique détruit les neurones, inhibe leur régénération, et son hormone, le cortisol, altère les capacités d'apprentissage et de mémorisation. En avril dernier, des chercheurs de Montréal montraient que les personnes dont le taux de cortisol est élevé ont un hippocampe 14% plus petit que celles soumises à un stress moyen. Or, l'hippocampe joue un rôle fondamental dans l'apprentissage et la mémoire déclarative (appelée également mémoire explicite ou consciente). Résultat : plus vous êtes stressé, et moins vous tournez rond !

Osez l'exploit : passez 1 heure seul et sans TV
La solution la plus simple consiste à supprimer la source du stress : travail, conjoint... Si cette option vous semble trop radicale, il existe quelques astuces pour limiter ses effets. Sonia Lupien, du Laboratoire de recherche sur le stress (Montréal), conseille de rester seul, sans télévision ni ordinateur, au moins une heure par jour. Cela vous laisse assez de temps pour analyser les situations qui vous ont fait céder à la panique. A défaut, cette petite heure donnera à votre cerveau une chance de trouver - inconsciemment -les solutions écartées sous l'effet du stress. Le Dr Karen Grewen, psychiatre à l'université de Caroline du Nord, propose, quant à elle, une autre méthode : faites l'amour! Selon elle, 20 secondes de câlins suffisent à faire chuter le taux de cortisol. Le rire aussi se révèle un allié dans la lutte contre le stress. Selon Lee Berk, de l'université de Linda Loma (Californie), la seule idée de visionner un film comique ferait baisser de 39% le taux de cortisol, tandis que le taux d'endorphines augmenterait de 27%.

5 gestes pour bien récupérer

Surmenage, nervosité, grisaille, et c'est le "coup de pompe". Retrouvez votre énergie en suivant ces conseils tout simples.

L'automne, les feuilles mortes, la pluie, le travail vous épuisent? Vous n'avez pas envie de pointer le lundi ? Vous êtes inattentif et courbatu le vendredi ? Rassurez-vous : vous faites partie des 47 % de Français concernés par la fatigue. L'asthénie touche en priorité les femmes et les jeunes actifs. Ses causes sont multiples : activité physique ou intellectuelle intense, anémie, infection, stress, changements professionnels, difficultés personnelles, déménagement et, beaucoup plus rarement (1 cas sur 15), dépression. Dans tous les cas, voici quelques solutions de bon sens qui vous aideront à vous détendre et à retrouver la pêche.

1 NE REMETTEZ PAS AU LENDEMAIN LE REPOS DU JOUR MÊME!
Le seul moyen de dompter la fatigue, c'est... de ne pas lutter. Cherchez la ou les causes de cet épuisement. Eliminez la source. La fatigue se dissipera naturellement. Accordez-vous des pauses : vacances, RTT ou même quelques minutes de rêverie (ou de sieste) par jour.

2 ILLUMINEZ VOTRE HIVER
La nuit tombe à 17 heures et cela vous déprime ? Comme 4 % des Français, vous souffrez de dépression saisonnière. Tristesse, lenteur, inefficacité anormale, envie de dormir... Ce syndrome trahit un dérèglement hormonal. Il est dû au manque de lumière : l'épiphyse, glande du cerveau, produit trop de mélatonine durant la journée. Si vous n'avez pas la chance de partir en vacances en hiver, sous les tropiques ou à la montagne, essayez la luminothérapie. L'exposition quotidienne à une lumière artificielle intense (de 2 500 à 10 000 lux) rétablit l'équilibre hormonal (Ndlr: par exemple, un simulateur d'aube).

3 ECOUTEZ VOTRE HORLOGE BIOLOGIQUE
Située dans l'hypothalamus, elle régule nos fonctions physiologiques en stimulant la production de mélatonine, l'hormone du sommeil. Faut-il se coucher tôt, dormir "ses huit heures"? Pas forcément. Nous ne sommes pas égaux devant le sommeil. Mieux vaut essayer d'avoir des horaires réguliers, de trouver son rythme... et écouter les signes de son corps (Ndlr: pour aider, le simulateur d'aube). Vous bâillez ? Si vous ne filez pas au lit, il faudra attendre le prochain cycle d'endormissement, 1 h 30 à 2 heures plus tard.

4 RESPIREZ...
La situation vous dépasse? Isolez-vous quelques instants pour " respirer ". Amplifiez légèrement l'inspiration par le nez en commençant par gonfler la poitrine puis le ventre. Expirez lentement par la bouche en rentrant d'abord le buste puis le ventre. Vieille technique de yoga, ce mouvement dit de " respiration consciente ", décontracte vos muscles et réoxygène votre cerveau. "Pratiqué pendant au moins 6 mois, le yoga diminue significativement la fatigue ", estime Barry Oken, neurologue à l'université de l'Oregon (Ndlr: voir aussi la "Cohérence cardiaque").

5 FAITES-VOUS MASSER
Le massage favorise la détente musculaire et nerveuse, la circulation sanguine et lymphatique, l'assimilation et la digestion des aliments, l'élimination des toxines, le fonctionnement des organes vitaux et la prise de conscience de son propre corps. 11 repose, délasse et peut estomper tensions et douleurs. Selon Tiffany Field, de l'Institut de recherche sur le toucher de l'université de Miami, " les massages aideraient la production de sérotonine, hormone associée au soulagement de la douleur".

Pour garder la pêche, mangez des fruits!
Diversifiez votre alimentation en privilégiant les fruits et les légumes. A l'automne, misez sur les pommes, poires, choux et carottes ou, plus originaux, les litchis, mangues, pleurotes. Moins cher : les conserves. Leurs qualités nutritionnelles sont proches des produits frais, à l'instar des surgelés.
Le chou, riche en fibres, en vitamines (C, B9, E), protégerait des cancers de l'estomac et du côlon. Le chou fermenté de la choucroute est riche en acides aminés et en vitamine B.
La soupe de légumes, peu calorique, est source de vitamines, minéraux et fibres. Les agrumes couvrent vos besoins quotidiens en vitamine C,
La noix contient des graisses insaturées (bénéfiques), de la vitamine E, du fer, du magnésium et du potassium... mais aussi beaucoup de calories.
La pomme a plus de qualités nutritionnelles en automne et en hiver. Elle protège le cœur et soulage les rhumatismes.

Option bronzing comme à la plage
L'hiver, l'intensité lumineuse est 100 fois moindre qu'en été. Pour éviter la dépression saisonnière, exposez régulièrement votre corps à la lumière, même artificielle (Ndlr: voir aussi le simulateur d'aube ).


Nos références (Livres)
o La Tête en pleine forme, Jocelyne de Rotrou, éd. Robert Laffont.
o Le Sommeil, Dr Michel Legendreux, éd. Solar.
o Fatigue chronique, Dr Grégoire Cozon, Guides santé, éd. Larousse.

Série " Santé et cerveau ", magazine Ça m'intéresse 

Un remède miracle à la longévité : Ça existe

Un remède miracle à la longévité, ça existe !

sport et santé

 

 

Qu’est ce qui prend soin de votre cœur, de votre corps, augmente votre espérance de vie sans provoquer d’incapacités, vous aide à lutter contre l’apparition de certaines maladies et vous apporte un traitement quand vous êtes touché par une maladie chronique ?

Qui vous procure du bien-être, des amis et vous embellit sans avoir besoin de recourir aux services d’un marabout ou encore d’un chirurgien esthétique ? L’activité physique bien sûr !

Mais attention, on ne vous dit pas de faire un entrainement de marathon toutes les semaines !

 

 

Faire le ménage est une activité physique !

 

 

L'activité physique correspond à tous les mouvements de notre corps qui sont produits par la contraction des muscles et qui entraînent une dépense en énergie supérieure à celle du repos. Elle peut être effectuée dans le cadre du travail, des transports, des activités domestiques et des loisirs.

Elle inclut le sport mais également des activités quotidiennes comme par exemple les promenades à pied, à vélo, en trottinette, dans des parcs et espaces verts, à la campagne…

Et bonne nouvelle pour tous les accros du ménage : ranger, nettoyer ses carreaux, passer l’aspirateur, porter des courses, bricoler, jardiner… font partie des activités considérées comme des activités physiques ! (Source Les repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS) sur l’activité physique et la sédentarité parus en août 2017).

 

 

Du sport en toute responsabilité

 

 

Vous voulez connaitre votre profil actif, inactif, ou très actif : faites le test !

Vous voulez savoir s’il est plus prudent de passer par la case médecin avant de vous y remettre, vous pouvez vous auto évaluer.

Vous pratiquez déjà une activité physique, se rappeler les 10 règles d’or c’est toujours utile !

 

Le sport sur ordonnance

Certaines mutuelles vous accompagnent avec une participation financière, soit pour la prise en charge d’une licence sportive, soit lors d’une prescription « sport sur ordonnance » dans le cadre d’une affection longue durée (ALD), n’hésitez pas à la contacter pour plus d’informations !

Faire ses vitres et désherber ne sont plus des activités rébarbatives mais des activités qui font du bien ! ça vous change la vie .

 

Source: NBI

Le sport: votre atout fréquence cardiaque

 

Sports 4

Indicateur des plus fiables de notre condition physique, la fréquence cardiaque est au coeur du débat. De repos, maximale ou d'effort, elle varie en fonction de notre activité physique. Rachid Ziane, consultant pour le projet Sport, santé et préparation physique (Université Paris 12) fait le point et nous donne des pistes pour optimiser son capital cardiaque. Haut les coeurs !

La fréquence cardiaque, on ne sait pas toujours bien de quoi il retourne. "C'est un indicateur de l'intensité de l'effort aérobie" explique Rachid Ziane, spécialiste de préparation physique. Elle rend compte de l'activité du coeur notamment et donne de précieuses informations sur ses capacités d'adaptation à l'effort. Le sport contribuerait à maintenir cet organe en bonne santé.

Quid de la fréquence cardiaque ?

sport-frequence-cardiaqueIl n'existe pas de fréquence cardiaque idéale, "c'est une variable totalement individuelle et relative à l'intensité de l'effort" ajoute Rachid Ziane. En termes de fréquence cardiaque, il en existe 3 principales : au repos, maximale et à l'effort. Les entraîneurs parlent également de fréquence cardiaque de réserve (voir encadré). Toutefois, celle au repos "doit être basse" affirme Rachid Ziane. Plus notre coeur bat lentement et mieux c'est ! Chez le sédentaire en bonne santé, elle se situe "entre 60 et 80 battements par minute", ajoute notre spécialiste. Pour les cardiologues*, elle est trop élevée lorsqu'elle dépasse 70 battements/minute. Des chiffres qui peuvent varier selon différents facteurs bien sûr, à commencer par nos activités physiques.

Pour établir sa fréquence cardiaque de repos, c'est facile !

Il vaut mieux s'y prendre le matin, juste après le réveil en restant allongé dans un état de relâchement complet. On peut prendre son pouls au niveau du poignet ou de la carotide... Ou bien encore utiliser un cardio-fréquencemètre.

Des sports, oui, mais d'endurance !

Pour un coeur en grande forme et donc une espérance de vie allongée, la pratique régulière d'un sport va être déterminante. Par exemple, un sportif qui s'entraîne régulièrement peut descendre à 45, tandis qu'un champion du Tour de France, tourne lui autour de 30, au repos... Pour abaisser la fréquence cardiaque, ce sont les sports dits "d'endurance" qui remportent la palme ! La pratique régulière de telles activités physiques entraîne des effets durables. Au palmarès de celles-ci, on trouve par exemple, la marche rapide, la course de fond, le cyclisme, l 'aviron, le ski de fond… ou leurs équivalents dits de cardio-training des salles de remise en forme : rameur, biking, vélo elliptique voire le fitness.

Pour de bons résultats en toute sécurité, la progressivité est indispensable... Vous devez donc tenir compte de votre niveau.

1. Si vous êtes sédentaire

Reprendre l'activité en fractionnant l'effort (par série de 5 à 15 minutes) est une solution : En solo (jogging ou vélo) ne vous épuisez pas ! Définissez un parcours modulable : l'endurance viendra au cours des séances. En salle, demandez les conseils d'un coach.

2. Si vous avez une activité modérée

Fixez-vous des objectifs fondés sur la fréquence cardiaque et notez vos efforts sur un carnet d'entraînement (un agenda). Ceci vous aidera à planifier une progression.

3. Si vous êtes porté(e) sur la performance

Attention, en compétition, la fréquence cardiaque n'est pas l'indicateur de la performance. Il faut prendre en compte des indicateurs liés à l'activité (distance, vitesse, dénivelé). Si vous êtes un(e) accro au dépassement de soi, pensez à vous entraîner en changeant de rythme et d'intensité.

Le sport et notre coeur

Ses effets sur notre fréquence cardiaque s'expliquent. Ils sont à la fois structurels et fonctionnels.

Un coeur entraîné à des cavités plus grandes. Pour pomper la même quantité de sang, il a donc besoin de battre moins fréquemment. Un coeur entraîné est aussi plus puissant, ses parois sont plus musclées... il fournit moins d'efforts ! Du point de vue fonctionnel, son activité électrique est aussi modifiée" développe Rachid Ziane.


La fréquence cardiaque de repos

C'est le nombre de contractions ou de battements du coeur par minute... au repos. L'idéal est de la mesurer le matin au réveil.

La fréquence cardiaque maximale

Astrand, physiologiste suédois, a établi une formule pour l'évaluer. La FC max = 220 - l'âge +/- 10 pulsations

A 20 ans par exemple, elle serait de 200 battements par minutes. A 40, la fréquence maximale avoisinerait les 180 (Soit 220 - 40) Bien sûr, il s'agit de fréquence cardiaque maximale théorique. Il n'est pas question et même dangereux de chercher à s'entraîner à cette fréquence cardiaque.

La fréquence cardiaque de réserve

En réalité, c'est une plage d'intensité qui s'étend de la fréquence cardiaque de repos à la fréquence cardiaque maximale :

FC Max - FC de repos = FC de réserve
Ex : 180 - 60 = 120

L'intensité de l'effort à fournir est calculée en % de la FC de réserve additionnée à la FC de Repos.

Ex. : (120x80%) + 60 = 156

(*) Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) Munich-2008)

 

Le sport est-il dangereux ?

Le sport est-il dangereux ?

 

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Avec l’arrivée du printemps, l’envie de sortir et de faire de l’exercice nous pousse à quelques extrémités sportives motivées par le plaisir ressenti et le discours ambiant sur le côté salutaire du sport. Il n’échappe néanmoins à personne que le coût médical et social des accidents de sport surpasse largement celui des accidents du travail. Mais la culture du sport est ancrée dans nos mentalités, et la devise de Juvénal « Mens sana in corpore sano » (« un esprit sain dans un corps sain ») n’y est pas pour rien. Qu’en est-il exactement ?

Philippidès (ou Euclès) est mort !
Tout le monde le sait, le guerrier athénien porteur de la nouvelle de la victoire de l’armée athénienne contre l’armée perse en 490 av. J.-C. à Marathon, est mort d’épuisement en délivrant son message victorieux. Vraisemblablement d’une souffrance myocardique secondaire à une activité physique extrême, en un court délai, et dans des conditions de stress et de déshydratation en plein été. Fort heureusement, l’arrêt cardiaque lors d’un marathon est rare, estimé entre 0,75/100 000 et 1/80 000. Le sport intensif peut tuer, mais le plus souvent les responsables majeurs sont l’imprudence et la maladresse.
Il faut même se méfier d’activités physiques plus « douces », par exemple, en 2017, il a été démontré qu’après 1 an de pratique, le yoga était responsable de douleurs (principalement au niveau des membres supérieurs) chez 10 % des personnes. Selon cette même étude, 21 % des personnes avaient même noté une aggravation de douleurs préexistantes ; fort heureusement, le yoga avait soulagé de leurs douleurs 74 % des personnes de l’étude.

Quelles preuves ?
Curieusement, le public ignore qu’aucune étude n’a vraiment démontré l’intérêt d’un sport particulier. Aucune recherche n’a été publiée sur les mérites respectifs du golf, du tennis ou du marathon. Le message « le sport est bon pour la santé » dérive d’un discours en négatif : ce qui est démontré, c’est que la sédentarité est mauvaise pour la santé, exposant à davantage de maladies cardio-vasculaires comparativement aux personnes non sédentaires. Pendant longtemps, le discours médical a déclaré que l’inverse de la sédentarité c’était de faire du sport, mais aucun sport individuellement n’a été testé, laissant chacun libre de combattre la sédentarité par les sports de son choix. Ce n’est que plus tard que des études ont réellement prouvé les bénéfices incontestables de l’activité physique (marcher 30 à 60 minutes chaque jour) ou de l’exercice physique (monter les escaliers, gymnastique, cardio-training, vélo modéré…), aussi bien contre les maladies cardio-vasculaires que contre le cancer ou l’arthrose. Au plan cérébral, la pratique régulière d’une activité physique augmente la perfusion cérébrale et active la formation de nouveaux vaisseaux. L’activité physique a également un effet bénéfique sur le stress et le sommeil, ainsi que sur les troubles cognitifs du vieillissement en renforçant l’attention et la vitesse cognitive. 

Le sport : protecteur ou pas des démences ?
Dans mon billet de décembre 2015, j’évoquais les bienfaits du « Carré d’As » : régime méditerranéen, prévention et traitement des facteurs de risque cardio-vasculaires, pratique régulière d’une activité physique, et enfin la stimulation cognitive. Dans plusieurs pays occidentaux, des données épidémiologiques récentes ont confirmé une diminution du risque de développer une démence ou une maladie d’Alzheimer : de 24 % sur 20 ans au Royaume-Uni à 44 % sur 30 ans aux États-Unis. L’exercice et l’activité physiques étaient au premier plan des facteurs explicatifs : les études montraient plus de déments chez les personnes sans activité physique, tout le monde était ravi et se précipitait sur sa bicyclette pour retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Jusqu’à ce qu’en 2017 une étude chamboule nos conceptions. 
Il faut tout d’abord savoir que les études montrant un effet protecteur de l’activité physique sur le risque de démences couvrent des durées inférieures à dix ans, ce qui peut sembler long, mais se révéler court pour la maladie d’Alzheimer dont les lésions biologiques s’installent 15 ans avant la perte d’autonomie. 
De manière intéressante, l’étude Whitehall II a mesuré pendant 28 ans l’activité physique (durée, fréquence, intensité) d’environ 10 000 fonctionnaires britanniques, âgés de 35 à 55 ans. Alors que, sans surprise, l’âge, le genre féminin et un faible niveau d’éducation étaient associés à risque plus élevé de démence, il n’existait aucune relation entre l’activité physique et le risque de démence sur un suivi moyen de 27 ans. Pour ce qui concerne la fréquence ou l’intensité de l’activité physique, aucune différence significative n’existait entre les personnes saines et celles atteintes de démence : que l’activité physique soit faible, modérée ou intense, cette étude ne retrouve pas d’impact neuroprotecteur sur le risque de démence après 28 ans de suivi. En revanche, l’activité physique des patients atteints de démence diminuait dans les 9 années précédant le diagnostic clinique. Ainsi, les futurs malades réduiraient spontanément leurs activités physiques dans les années qui précédent l’apparition tangible des troubles cognitifs de la maladie. En fait, le sport ne protégerait en rien d’une démence, mais son arrêt ou sa diminution seraient des signes précoces de son installation.

Quels messages retenir ?
En premier lieu, l’activité physique reste essentielle pour la qualité de vie et l’espérance de vie.
Il vaut mieux un peu de sport que rien du tout, mais à partir d’un certain âge, il vaut mieux un peu d’exercice que du sport intensif. 
Il ne faut jamais pratiquer un sport sans être conscient des limites physiques de son corps : à partir de 40 ans, le cœur, les articulations, les tendons, les muscles sont vraiment fragiles et doivent être utilisés avec prudence. 
L’addiction au sport est parfois plus dangereuse que le bénéfice putatif car l’addiction expose à davantage de risques et peut même désocialiser la personne.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point, c’est-à-dire (1) soit démarrer tôt dans la vie et maintenir le sport sans l’arrêter brutalement, mais en tenant compte de la fragilisation naturelle du corps avec l’âge ; (2) soit ne jamais débuter tardivement un sport sans avoir eu au préalable une évaluation médicale ou kinésithérapique afin de ne pas se mettre en danger.
Quant à moi, je fais partie de ceux qui utilisent toutes les situations du quotidien pour faire un peu d’exercice (« sport caché »), marcher, monter ou descendre les escaliers, me garer loin… Il n’y rien de plus drôle que de voir des personnes de 27 ans venir à vélo à l’hôpital mais prendre l’ascenseur pour monter un ou deux étages. Non, je ne pense à aucun interne en particulier !


Le Billet du Neurologue - Dr Bernard CROISILE

La marche stimule la mémoire

 

La marche

 

L'activité physique possède des vertus indéniables en matière de prévention. Elle garantit l'amélioration du capital santé, bien qu'elle ne permette pas d'éliminer complètement les maladies. Notre astuce fait le point sur un moyen simple de stimuler notre santé : la marche.
Mémoire : une denrée précieuse après 50 ans

Les capacités cognitives, et donc la mémoire, déclinent avec l'âge, du fait du vieillissement des cellules. Pertes de mémoire et oublis peuvent alors devenir de plus en plus fréquents, passés 50 ans.

Fort heureusement, quelques simples activités permettent de ralentir ce phénomène.
Bienfaits de la marche

Plusieurs études pratiquées sur des groupes de personnes âgées de plus de 50 ans ont démontré les bienfaits de cette activité sur la conservation de la mémoire.
Activité cérébrale stimulée

Il a été observé que l'activité cérébrale était plus importante chez le groupe de personnes pratiquant la marche de manière régulière (environ 20 minutes par jour de façon relativement dynamique).

Ces mêmes groupes développaient moins de démences et de troubles cognitifs, en comparaison aux groupes sédentaires.
Amélioration des troubles existants

Il a été également démontré que la marche permet :

de réduire des troubles cognitifs existants ;
d'améliorer les fonctions cardiaques ;
de stimuler la circulation sanguine.

De plus, ces effets bénéfiques perdureraient au-delà de l'arrêt de l'activité physique, voire plus d'un an, d'après les observations.
Maintien d'une forme de fond

Outre le fait de garder une bonne mémoire, le plus longtemps possible, la marche apporte de nombreux bienfaits à votre organisme car elle :

limite le risque de dépression ;
contribue au tonus musculaire ;
diminue l'asthme (pour les randonnées loin des villes), etc.

Marcher : un sport bénéfique pour tous

La marche à pied constitue une activité physique peu intense et accessible au plus grand nombre.

Donc, si vous souhaitez conserver vos capacités mémorielles et une forme physique de fond, n'hésitez pas à chausser vos meilleures chaussures de marche et à arpenter sentiers et autres chemins.

Bon à savoir : une paire de chaussures de marche coûte entre 30 et 60 €. Comptez au-delà pour des chaussures de montagne plus perfectionnées.

Ne vous privez pas ! Vous pouvez opter pour :

la marche simple, qui est le meilleur moyen de profiter du cadre et des surprises que la randonnée vous réserve (myrtilles, marmottes, chamois, lacs, etc.) ;
la marche rapide, si vos conditions physiques vous le permettent.

 

 

http://memoire.comprendrechoisir.com/astuce/voir/249125/marcher-plus-pour-stimuler-sa-memoire

Comment stimuler la testostérone pour booster votre corps

Testosterone

La testostérone,ormone que l’on considère souvent comme celle de la virilité, définissant le sexe masculin par excellence, elle est le stéroïde anabolisant le plus efficace et le plus connu. Dans cet article, nous allons voir quels sont les rôles de la testostérone vis à vis de votre entrainement, mais aussi comment stimuler sa production de façon naturelle.

Testostérone: l’hormone magique… Lorsqu’elle est naturelle

Pour bien comprendre la testostérone, il faut savoir qu’elle est une sorte de synthèse ou de dérivé du cholestérol et qu’elle est majoritairement sécrétée par les testicules. Une fois produite, une partie va se fixer sur une sorte de protéine et une autre va circuler librement dans le sang. C’est ce qu’on appelle la testostérone libre et c’est elle qui est active dans le corps.

La testostérone est, on peut le dire, l’hormone de « rêve » pour ceux qui souhaitent un corps musclé et sec.

Ses effets sont aussi multiples qu’intéressant dans notre cas :

  • Elle stimule le corps et le mental et permet d’encaisser des entrainements plus intenses ;
  • Elle empêche la formation du gras et est donc un atout de taille dans une perte de gras ou une sèche ;
  • Elle favorise amplement la construction de masse musculaire sèche ;
  • Elle prévient le corps de l’oxydation.

Plus encore, dans la vie de tous les jours :

  • Elle est un facteur du développement des organes sexuels masculins ;
  • Elle stimule la libido et l’erection ;
  • Elle stimule la vivacité et l’agressivité ;
  • Une carence de testostérone entraine fatigue et mal-être.

Alors, si ses effets sont si avantageux, pourquoi ne pas s’en injecter me diriez vous ?

Tout simplement parce qu’il s’agit d’une part d’un produit dopant lorsqu’elle n’est pas naturelle, mais aussi parce qu’une injection de testostérone non naturelle (exogène) troublerait le corps : dans la mesure où il en reçoit par voie exogène, il va s’adapter et croire qu’il n’a plus besoin d’en produire naturellement…

Et cet équilibre va être long à se rétablir, faisant en sorte qu’il vous serait alors nécessaire de vous en injecter quasiment à vie ! De plus, les risques d’une surdose seraient dramatiques : œdèmes, maux de tête, impuissance (liée à l’inhibition des productions naturelles), déchirures musculaires, acné, perturbation de l’équilibre sanguin…

Toutefois, bonne nouvelle : il existe des manière de stimuler sa production de testostérone naturellement et sans danger.

Stimuler sa testostérone par l’entrainement

Pour commencer, vous pouvez dés à présent stimuler votre taux de testostérone par le choix des exercices qui composent vos séances d’entrainement.

Les exercices poly articulaires, qui stimulent plusieurs groupes musculaires à la fois tels que le développé couché, le squat, le développé militaire, le soulevé de terre, le rowing etc. sont, en plus d’être des exercices nécessaires à un bon entrainement, des exercices qui vont favoriser la libération de la testostérone.

D’ailleurs, différentes études ont montré que plus un exercice sollicitait de muscles, plus il permettait de libérer de la testostérone. Le squat a été identifié comme étant le plus « testostéroneux » et quand on y pense, cela est tout à fait logique : le squat à la barre travaillant l’ensemble des muscles du bas du corps, les abdominaux, les trapèzes et même les avant bras…

De même, travailler en force est aussi bénéfique. Pas seulement parce qu’il permet de gagner la force pour soulever plus lourd, mais aussi parce que cette approche est aussi un facteur de sécrétion de testo. (Attention à ne pas se blesser : intégrer un cycle de prise de force est nécessaire mais il est indispensable de bien maîtriser les exercices et d’augmenter les charges progressivement).

Stimuler sa testostérone par l’alimentation

Nous avons vu que la testostérone était produite par le corps à partir de cholestérol. A partir de là, il est évident que la consommation d’acide gras essentiels (bonne graisse pour faire simple) est une nécessité absolue. Vous comprendrez maintenant pourquoi les régimes sans graisses sont une aberration… Ainsi, huile d’olive, huile de coco, gélule d’Omega 3 pour l’équilibre des acides gras (les oméga 6 et 9 sont courants dans les aliments du quotidien).

Il est aussi important de ne pas manquer de vitamine D qui favorise la sécrétion de testo. Amis parisiens, vous allez surement vous sentir concerné mais le manque de soleil est un des principal facteur de carence de ce type de vitamine. Alors n’hésitez pas à vous exposer au soleil et à consommer du poisson (flétan, maquereau, saumon, truite, espadon en tête) et champignons.

Vous devez aussi favoriser la vitamine B6 qui a un rôle capitale dans le bon processus de sécrétion hormonale. Viande rouge, tournesol (huile et graines), thon et saumon en sont naturellement riches.

Il s’agira aussi de consommer des aliments riches en Zinc qui optimise l’utilisation de la testostérone produite. Viande rouge, moules, blé, champignons, fruits secs et brocoli seront ainsi à inscrire dans vos repas.

Enfin, un dernier conseil pour la route… Le sommeil a un rôle fondamental : un manque de sommeil entrainera une diminution forte du taux de testostérone alors accordez vous le plaisir de vraie bonne nuit, couché avant minuit et 8 heures de sommeil.

Voilà. J’aurais pu développer plus et rentrer plus en détails en vous conseillant mille et un aliments farfelus et difficilement trouvables… Du bio, des racines, des graines… Mais ce n’est pas l’esprit dans lequel j’envisage la chose : rester simple et pratique. De plus, je vous ai donné les essentiels… Le reste ne serait que littérature aguicheuse aux effets réels minimes.

Gardez bien en tête que pour augmenter votre taux de testostérone :

  • Le sommeil a un rôle capital ;
  • Consommez des acides gras essentiels ;
  • Consommez du poisson, de la viande rouge, des champignons, du brocoli et des fruits secs ;
  • N’hésitez pas à vous supplémenter en vitamine D, Omega 3, Zinc et Huile de foie de Morue qui est le top du top à mon sens, comportant Omega 3 et vitamine D (en gélule, si le goût vous est insupportable) ;
  • Faites des gros exercices ;
  • Faites des cycles de travail de force.

 

http://www.lifestyle-conseil.com/la-testosterone/

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